Le grand pèlerinage jubilaire c’est celui qu’ont réalisé à Rome, du 23 au 27 février, 30 jeunes accompagnés par le Père Bruno et Joseph (séminariste), rejoints par 54 adultes, du 24 au 28 février, sous la houlette des Pères Christian et Théophile. Notre paroisse fut probablement la mieux représentée pour le diocèse de Paris. Le rythme était alerte et les journées bien remplies. J’ai pu recueillir quelques échos : super ambiance, très bonne cohésion entre nous. Occasion de faire de nouvelles connaissances. Une pèlerine a été impressionnée par le Colisée où tant de martyrs ont versé leur sang pour l’Eglise. Une exclamation : Oh ! Que notre église est petite et sobre face à ces basiliques si grandes et si richement décorées. Bien sûr, tristesse de l’annulation de l’audience du mercredi mais qui a sans doute rendu plus intense la prière pour le pape et l’amélioration de sa santé.
N’ayant pu me rendre à Rome, j’ai eu envie de me joindre à nos pèlerins par la prière en égrenant chaque jour leur prénom et en effectuant moi-même un petit pèlerinage à la basilique Notre-Dame du Perpétuel Secours. Qui dit pèlerinage dit marche à pied, soit 35 minutes entre mon domicile et la basilique. La Porte Sainte n’est pas vraiment indiquée, mais qu’importe, comme il n’y a qu’une porte d’entrée, je la franchis avec les yeux de la foi. J’enchaîne ensuite avec le chapelet récité par des habitués de la paroisse, la messe suivie du temps d’Adoration, comme chez nous. Peut-être quelques petits pas vers l’indulgence plénière…
Et pourtant Rome n’était pas loin. Dans cette basilique parisienne il y a une belle icône de Notre Dame du Perpétuel Secours. Mais ce n’est qu’une des nombreuses copies de l’icône originale conservée dans l’église Saint Alphonse de Liguori à Rome. De plus, le 26 juin 1966, l’église a été élevée, par le pape Paul VI, au rang de basilique, mineure bien sûr, et rattachée à une basilique majeure à Rome, Sainte Marie Majeure. Comme quoi tous les chemins mènent à Rome…et en reviennent.
Et pour les paroissiens qui n’auraient pu se rendre à Rome, il reste des lots de consolation, si l’on peut dire, avec les six basiliques parisiennes, désignées par notre archevêque pour accueillir les fidèles pèlerins tout au long de l’année : Notre-Dame de Paris, le Sacré-Cœur de Montmartre, Sainte Clotilde, Notre-Dame des Victoires, Sainte Jeanne d’Arc et Notre-Dame du Perpétuel Secours. Autant de mini pèlerinages à effectuer sans modération durant cette année jubilaire.
Brigitte