Auteur/autrice : Etienne CETAIRE Page 1 of 14

Une histoire avec le Seigneur

A l’approche des vacances d’été, je vous propose une histoire, lue dans une coupure de journal que j’ai retrouvée tout à l’heure, en quête d’inspiration pour mon texte dans la rubrique ‘‘Regard de l’Autre’’. Cette histoire pleine d’humour, intitulée ‘‘Dieu, le coiffeur et la souffrance’’, recèle plus de sagesse et de profondeur qu’il n’y paraît…

Dans un salon de coiffure, un homme est en train de se faire couper les cheveux et tailler la barbe, et pendant que le coiffeur s’occupe de lui, la conversation va bon train. Ils en viennent à parler de Dieu. Le coiffeur dit : « Moi, je ne crois pas que Dieu existe. » « Qu’est-ce qui vous fait dire cela ? » lui demande alors le client. « Eh bien ! » dit le coiffeur, « il suffit de sortir dans la rue pour constater que Dieu n’existe pas ! Si Dieu existait, il n’y aurait pas tant de gens malades et handicapés, tant de malheureux abandonnés, sans abri ou en prison, il n’y aurait pas tant de douleurs et de souffrance partout. Je ne peux pas imaginer un Dieu d’Amour qui laisserait faire tout ça. »

Le client, ne sachant quoi répondre et préférant ne pas trop contrarier le coiffeur, qui tourne autour de lui, toujours équipé de son rasoir, garde un silence prudent. Peu après, en quittant le salon de coiffure, il rencontre à quelques mètres de là, un vagabond hirsute, assis sur le trottoir, cheveux et barbe sales et vêtu d’habits rapiécés, à qui il donne une pièce. Puis il retourne voir le coiffeur et lui dit tout de go : « Les coiffeurs n’existent pas»

L’autre, surpris, lui répond : « Comment pouvez-vous dire ça ? Je suis là en tant que coiffeur, dans mon salon, et je viens de vous couper les cheveux, et de rafraîchir votre barbe… » Mais le client insiste : « Non, les coiffeurs n’existent pas. S’ils existaient, il n’y aurait pas tant de gens avec des cheveux hirsutes et des barbes sales, comme ceux de cet homme-là, à deux pas de votre salon ! » Indigné, le coiffeur s’écrie alors : « Mais les coiffeurs existent ! S’il est dans cet état, c’est qu’il ne vient pas me voir ! » « Exactement ! » dit le client « C’est comme pour Dieu ! Quand les gens ne vont pas le voir, ne croient ni à Ses soins, ni à Son secours, alors il y a des douleurs et de la souffrance partout ! »

‘‘Aller voir Dieu’’, c’est prier ! Et prier, nous le pouvons partout : que ce soit à Saint Jean-Baptiste de Belleville ou dans une autre église, que nous aurons peut-être la chance de visiter pendant ces vacances, ou encore dans le secret de notre solitude ou dans les rues de Paris quand nous y serons… Prier… aller voir le Seigneur… nous le pouvons toujours. C’est notre devoir de vacances, notre devoir de chrétiens. Et cet été, prions surtout pour ceux qui ne partiront pas et devront supporter la chaleur de la ville, pour tous ceux qui souffrent, partout dans le monde, surtout dans les pays accablés par la guerre, la misère et les persécutions.

Marie

Horaires de l’été 2025

Du Samedi 7 juillet au 7 septembre inclus
OUVERTURE DE l’EGLISE :  de 9h à 20h

Rentrée Paroissiale 2025 à SENLIS

Une paroisse unie et missionnaire

Le 5 Octobre à 8h30 sur le parvis de Saint Jean Baptiste.
Inscrivez-vous au secrétariat, à l’accueil ou par mail à

Trente pèlerines et Édith Stein

Le dernier week-end de mai, une trentaine d’entre nous se sont retrouvées à Tri-Château, accompagnées par notre père Christian. Une petite communauté de pèlerines reflétant bien la richesse de notre paroisse dans sa diversité, réunies autour de la belle figure d’Édith Stein. Cette brillante philosophe allemande, de famille juive, passionnée par la recherche de la vérité, se convertit au Christ après avoir lu en une nuit la vie de Thérèse d’Avila. Entrée au Carmel, tout en gardant le désir de rester solidaire de ses frères juifs – au plus fort du nazisme – elle sera déportée et gazée à Auschwitz. Elle est canonisée en 1998 sous le nom de sœur Thérèse-Bénédicte de la Croix par le pape Jean-Paul II.

Juive, philosophe, carmélite, sainte… Autant de qualificatifs qui auraient pu être intimidants pour nous ! Et si beaucoup des textes de cette forte personnalité, aussi intellectuelle que mystique, ne sont pas forcément faciles d’accès, d’autres se révèlent si concrets, si évidents, qu’ils ont nourri très simplement nos moments de partage. Lire ensemble, par exemple qu’ « il s’agit seulement d’avoir un petit coin tranquille où l’on puisse converser avec Dieu comme si rien d’autre n’existait », a suscité des témoignages d’une grande sincérité, chacune parlant de ses rapports à la prière, avec ses bonheurs, ses aridités ou ses moments de vide. Et lorsqu’on s’est hissées un peu plus haut, face à cette exigence : « Nous devons créer dans notre vie un espace pour le Sauveur eucharistique, afin qu’il puisse convertir notre vie en sa vie. Est-ce trop demander ? On a le temps pour tant de choses inutiles… », difficile de ne pas se sentir concernée !

Et puis, un « pélé » de ce genre, c’est aussi un joyeux moment de sororité – et je ne vous parle pas des chambrées à quatre ou cinq lits ! – où on rit, où on blague, où on pleure parfois, où on se confie, où on chante et prie, à trente voix ou dans le silence. Beaucoup des liens qui s’y créent demeurent. Et je sais, pour ma part, à quel point mon regard sur telle ou telle que je ne connaissais qu’en « apparence » a pu se transformer, pour le meilleur et sûrement pour longtemps !

Comme nous étions entre femmes, nous avons échangé aussi sur cette spécificité, qu’Edith Stein a particulièrement étudiée. « L’imitation de Marie, a-t-elle écrit, n’est pas différente de l’imitation du Christ pour la simple raison que Marie fut(…)le premier et le plus parfait portrait du Christ. C’est pour la même raison que l’imitation de Marie n’est pas seulement affaire de femme, mais le devoir de tous les chrétiens. »

Et c’est ainsi que nous avons porté, dans notre pèlerinage des femmes, tous les membres de notre paroisse, y compris les hommes !

Marie-Hélène D

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