Catégorie : 2024-2025 Page 2 of 3

JOURNÉE LAUDATO SI

Ateliers Laudato Si’ du 23 novembre 2024.

Au programme le MATIN (10h – 13h) :

  • Fresque du Climat adultes et enfants (à partir de 10 ans), animées par Damien
  • Atelier Textile (réparations mains, crochet, tricot), animé par Christine

Déjeuner convivial (13h – 14h) : chacun ramène un petit quelque chose à partager, avec un défi zéro plastique jeté.

Au programme l’APRES-MIDI (14h – 17h) :

  • Atelier 2 Tonnes, animé par Damien
  • Atelier Textile (réparations mains, crochet, tricot), animé par Christine
  • Atelier Jeux de Société, animé par Odile

Pour les autres ateliers, et pour le repas, c’est plus souple 🙂

L’occasion de passer au 8 rue de Palestine si vous avez un moment, et de vous arrêter un instant 🙂

Pour celles et ceux qui savent déjà qu’ils seront présents, n’hésitez pas à vous inscrire, cela nous aide à préparer les lieux, le matériel etc.

Dans l’espoir de vous retrouver prochainement sur ce format inédit

Pauline Henaff

En chemin vers la Toussaint

Nous voici en route vers Toi, Seigneur, à la suite de tous les Saints et de toutes les Saintes qui ont suivi tes pas et ton exemple. Aujourd’hui et pour toujours, ils sont là, ‘‘dans l’immense cortège de tous les Saints’’, comme le dit le beau cantique que nous connaissons tous. (Ou, si ce n’est pas le cas, découvrons-le sans tarder!)

A tout moment chacun de nous peut s’adresser à eux par la prière, pour trouver une place à leur suite. Au fond de nous, nous savons que nous devons imiter les Saints, et les suivre le plus fidèlement possible. Au départ, les saintes et les saints sont des êtres humains comme nous, mais ils ont vraiment tout donné au Seigneur, à chaque instant, leur vie durant… Nous aussi, nous avons tous une relation personnelle avec Jésus, et nous savons que c’est là, dans cette relation avec Lui, qu’Il nous appelle à une plus grande présence. Les grands saints sont et seront toujours nos modèles car ils ont aimé le Christ plus que tout.

Dans sa lettre apostolique ‘‘Avec un cœur de père’’, le Pape François nous parle de Saint Joseph, qui a su convertir sa vocation humaine d’amour de la famille qu’il voulait fonder, en un don total de lui-même, de son cœur, et de toute sa vie, en étant constamment disponible pour aimer et protéger Jésus et Marie. Bien des hommes connaissent et assument très bien ce qui constitue la fonction paternelle, mais Joseph a su aussi, dans tous les moments difficiles (et ils n’ont pas manqué…), écouter d’abord l’Ange du Seigneur, et donner la priorité à ses recommandations, plaçant la voie tracée par l’Ange bien avant ses intentions premières sur ce qu’il y avait à faire à chaque moment. Il a toujours, avant toute chose, écouté la voix de Dieu, qui l’informait constamment au sujet des  menaces et des risques qui pesaient sur la mère et l’enfant. Son rôle dans l’histoire du Salut a donc été décisif, car il a protégé la Sainte Famille en toutes circonstances, en ‘‘espérant contre toute espérance’’ (Rm 4, 18).

Ainsi les saints que nous célébrons, à la Toussaint et les autres jours, le jour de leur fête et dans chaque église et lieu de prière qui leur sont consacrés, ont non seulement accompli du mieux qu’ils le pouvaient les différentes tâches humaines qui leur incombaient, mais ils ont aussi cherché sans relâche ce qu’ils pouvaient faire de plus pour être encore plus proches des attentes de Dieu sur eux, comment ils pouvaient Le servir encore mieux…

Et maintenant qu’ils sont auprès de Lui pour l’éternité, ils continuent à nous aider, comme Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus qui disait qu’elle ‘‘passerait son ciel à faire du bien sur la terre.’’ Le Pape François nous rappelle également, à propos de Saint Joseph, que ‘‘la mission spécifique des saints est non seulement d’accorder des miracles et des grâces, mais d’intercéder pour nous devant Dieu, comme l’ont fait Abraham et Moïse, et comme le fait Jésus.’’

Pour finir, je ne peux oublier Saint Paul, quand il parle de cette écharde qu’il a dans la chair, pour, dit-il ‘‘empêcher que je me surestime’’ et il poursuit : ‘‘Par trois fois, j’ai prié le Seigneur de l’écarter de moi. Mais il m’a déclaré : ‘‘Ma grâce te suffit, car ma puissance grandit dans ta faiblesse.’’ (2 Co 12, 7-9) Cette phrase peut beaucoup nous aider quand nous nous sentons submergés par notre/nos faiblesse(s), ou prisonniers en elle(s)…

Marie L.

LA TRANSCENDANCE NOUS RELIE TOUS ENCORE

Nietzsche l’avait affirmé à la fin du XIXème siècle : « Dieu est mort ! » Faire-part de décès, glaçant et provocant. Sous sa plume, ce n’est pas un triomphe, mais une véritable catastrophe, angoissante : « Ce que le monde a possédé jusqu’à présent de plus sacré et de plus puissant a perdu son sang sous notre couteau. – Qui nous lavera de ce sang ? Avec quelle eau pourrions-nous nous purifier ? »

Ce que Nietzsche proclame ainsi avec fracas, c’est la volonté de couper tout lien avec la Transcendance pour inaugurer une nouvelle religion, en quelque sorte : celle de l’Homme. Problème : couper le lien avec la Transcendance divine, c’est aussi couper le lien avec la Transcendance de l’Homme. Ça marche tant que l’Humanité peut croire en elle-même… Mais les deux Guerres Mondiales, l’Holocauste, Hiroshima, et consorts, toute l’accumulation d’horreurs sans nom lors du XXème siècle a sérieusement écorné notre confiance en nous-mêmes, en notre bonté, notre lumière, notre humanisme. Faites un micro-trottoir et demandez aux gens ce qu’ils pensent de l’Humanité, quasi tous feront la grimace. De la même manière que tant d’Hommes n’ont plus voulu croire en Dieu, les Hommes en sont venus à ne plus croire… en eux-mêmes.

C’est le monde dans lequel nous vivons. Et c’est ce qui explique, selon moi, la lente descente vers la médiocrité et la laideur dont faisons l’expérience. Nous nous coupons de la Source. La Création ? Défigurée, enlaidie, polluée. L’idéologie ? Celle du fric. L’architecture ? Fonctionnelle et hideuse. La musique moderne ? Rendue insignifiante, pauvre, rachitique. Les couleurs et l’ornement ont disparu de la vie courante, des habits, des voitures, des productions culturelles. Etc. Faites vous-mêmes la liste.

Maintenant, rentrons dans une Eglise. Tout de suite, on est recentré vers le lien qui redonne la couleur à la vie, sa plénitude, son ouverture. Vers Dieu, tout simplement. Les Chrétiens n’ont pas oublié la Transcendance fondamentale de l’Homme en Dieu. Et c’est ce que nous réaffirmons, jour après jour, dans notre Foi, nos œuvres, nos célébrations. Nous ne nous résignons pas à nous-mêmes, pauvres humains, pris en tenaille entre l’orgueil et la honte. Nous ne nous voyons pas comme un aléa, un assemblage d’atomes plus ou moins stables, voué à la jouissance et à la consommation – consumation, devrait-on dire. Nous vivons la merveille qu’est l’être humain.

Les Fraternités mises en place dans notre Paroisse, et dont la première réunion a eu lieu mardi soir, nous rappellent à l’attention à l’autre, à l’émerveillement devant la complexité humaine. Et nous invite à travers chacun, à reconnaître le visage lumineux de la Transcendance divine, qui nous relie tous.

Ludovic K

Spécial Toussaint 2024

Horaires des messe

Vendredi 1 novembre

  • Messe de la TOUSSAINT à 11h

Samedi 2 novembre

  • messe pour les défunts à 11h

Dimanche 3 novembre:

  • Mission TOUSSAINT de 14h30 à 17h  (sur le parvis) ( merci d’apporter gâteaux et boissons )

NOVICIAT  DU  CIEL

Arrivé à un âge que l’on peut qualifier de respectable, je m’intéresse désormais davantage à tout ce qui a trait à cet âge. Récemment, je suis tombé sur l’expression magnifique d’une carmélite définissant la vieillesse comme un « noviciat du Ciel » !

Dans toutes les traditions religieuses de l’Occident comme de l’Orient, y compris non chrétiennes, le noviciat est une période d’initiation et de probation (mise à l’épreuve) à une vie religieuse stable. Et c’est, comme toujours, l’étymologie du mot qui m’a permis de mieux comprendre et d’approfondir ce qu’a merveilleusement voulu dire notre carmélite ! Ce mot novice (ou noviciat) vient du latin « novus » qui veut dire nouveau. Et, de fait, le novice, au travers de sa formation, devient un homme nouveau. Même si tout baptisé est déjà un homme nouveau selon Saint Paul (Col 3,10) « Vous avez revêtu l’homme nouveau« , le novice, en décidant de suivre le Christ radicalement, devient « nouveau » une nouvelle fois.

L’âge nous transforme. D’homme « augmenté » que nous étions dans notre jeunesse, nous devenons homme diminué, dans notre aujourd’hui ! Les épreuves de la vie nous laminent inexorablement. Autour de nous disparaissent des proches que nous avons tant aimés. Comme une mère, ma mère, qui n’est plus là, mais qui est partout où je suis… Autour de nous des êtres chers souffrent de maladie incurable. Comme une épouse, mon épouse, que l’on a dû placer en Ehpad, le cœur déchiré. Mais elle est tout près de nous, merci Seigneur, nous l’entourons beaucoup et nous l’aimons.

La vieillesse, comme le noviciat, est un temps privilégié pour la prière et le discernement. La prière vécue comme un Carmel intérieur, avec Saint Elie, le père spirituel de l’Ordre carmélitain; l’Ordre sans doute le plus « juif » de l’Église catholique. Vivre la prière comme un trésor à partager, comme un chemin de communion avec Dieu, notre Père Eternel, dans le Christ. Cette prière nourrie de l’expérience se vit comme une aventure intérieure d’intimité avec la Parole de Dieu. C’est une aventure extraordinaire qui nous renouvelle !

J’ai commencé en citant une carmélite anonyme, je finirai donc avec une autre, la plus grande de toutes, et dont je me sens si proche de par mes origines…

« Seul l’amour donne du prix aux choses ! » a écrit Sainte Thérèse d’Avila.

Edmond  Sirvente

Page 2 of 3

Fièrement propulsé par WordPress & Thème par Anders Norén