Auteur/autrice : Père Christian Page 5 of 7

Assemblée Synodale : Compte-Rendu

Fraternité : sommes-nous femmes et hommes de réconfort dans la paroisse ?

Qu’avons-nous vécu de positif dans la paroisse, pour quoi voulons-nous rendre grâce ?

Ce qui nous rend heureux dans notre vie en paroisse.

  • La paroisse est accueillante, les prêtres sont accueillants, notamment avec les nouveaux (messe de rentrée, Grâces matinées, messes des familles, préparation aux sacrements pour les familles de 9h à 16h, catéchèse et catéchuménat, écharpes des CPP…), et elle est riche de ses différentes sensibilités.
  • La paroisse est conviviale, et ses nombreux groupes favorisent cette convivialité.
  • La paroisse est solidaire : maraudes, Hiver solidaire, distribution des colis de Noël…

Qu’est-ce qui nous paraît négatif, à la traîne, manquant ? 

Ce qui nous manque ou nous blesse dans notre vie en paroisse.

  • On s’ignore parfois dans la rue alors qu’on s’est donné un signe de paix le dimanche (« ignorance du voisin de la veille »)
  • Les échanges à la sortie de la messe manquent de profondeur
  • Que la quête prenne trop de place, soit un ballet trop visible

Quelle attente, quelle proposition ?

Ce que nous proposons pour améliorer la vie de notre paroisse 

  • Changeons de place chaque dimanche et mélangeons-nous, ne restons pas entre connaissances, entre habitués et entre générations fermées sur elles-mêmes (les jeunes se sentent peu concernés) : la foi a une dimension personnelle et aussi communautaire
  • Remettre régulièrement en place des gestes qui s’oublient : dire son prénom lors du signe de paix à ses voisins
  • Organiser plus régulièrement des apéros ou cafés ou déjeuners après les messes notamment pour les personnes qui rentrent seules chez elles, ou certains après-midis, ou des ateliers (informatique, couture, écologie…)
  • Inviter à dire un mot à une personne que nous ne connaissons pas à la fin de chaque messe

Prière : comment sont vécues en paroisse, la prière personnelle et la prière communautaire ?

Qu’avons-nous vécu de positif dans la paroisse, pour quoi voulons-nous rendre grâce ?

Ce qui nous rend heureux dans notre vie en paroisse.

  • Les feuilles sur « comment prier le chapelet » avec des textes/prières sur le thème partent vite
  • La chapelle des familles attire beaucoup (même des personnes que l’on ne voit pas autrement)
  • L’église est largement ouverte (des gens viennent de 8h à 19h30)
  • Les groupes de prière présentent des profils riches et variés

Qu’est-ce qui nous paraît négatif, à la traîne, manquant ? 

Ce qui nous manque ou nous blesse dans notre vie en paroisse.

  • Il manque des temps de silence et d’intériorité pendant la messe
  • Il faudrait améliorer la communication sur les groupes de prière pour encourager la participation
  • Quelle attente, quelle proposition ?

Ce que nous proposons pour améliorer la vie de notre paroisse 

  • Annoncer plus clairement le numéro et la page du chant pendant la messe
  • Que l’homélie puisse de temps en temps porter sur le thème de la prière quand les lectures s’y prêtent
  • Donner un livret avec les prières de base pour la messe (notamment suite aux derniers changements)
  • Installer un cahier ou une urne au niveau de la chapelle de la Vierge pour y recueillir les intentions de prière
  • Prier davantage Marie, maîtresse d’intériorité, pendant les messes, par exemple à la fin
  • Inventer une façon de porter pendant la semaine dans nos prières telle ou telle personne (monastère invisible)

Vérité : comment sommes-nous porteurs du vrai et du beau à l’écoute de l’Evangile ? Sommes-nous en vérité les uns avec les autres, comment vivons-nous l’interpellation (interpeller et se laisser interpeller) ?

Qu’avons-nous vécu de positif dans la paroisse, pour quoi voulons-nous rendre grâce ?

Ce qui nous rend heureux dans notre vie en paroisse.

  • Etre en vérité : nous voir comme Dieu nous voit m’a été révélé dans une réunion du groupe Oraison.
  • « La vérité vous rendra libres Jean 8.31-47 » Liberté de parole au CPP, liberté de parole des paroissiens qui osent parler en vérité au prêtre.
  • Chacun a sa place dans notre paroisse. On est en vérité quand on se sent inconditionnellement accueilli.
  • Je suis chez moi, ici, donc je peux me livrer et être enseigné. Nous construisons des relations en vérité.
  • Même si je suis en colère, j’ai ma place dans cette paroisse. Je peux m’exprimer en vérité.
  • Ecoute et facilité de communication avec nos prêtres. On est en confiance.
  • Nous avons un devoir de vérité envers les personnes abusées.
  • Lors des missions parvis, je peux témoigner de la vérité à laquelle je m’accroche, que je reconnais.
  • La rencontre Thanksgiving entre responsables des groupes de la paroisse et CPP a permis de mieux nous connaître et d’être vrais le plus possible.
  • La conférence-rencontre avec le père Patrick Goujon était un moment très fort de vérité et éclairant pour toute l’assemblée.

Qu’est-ce qui nous paraît négatif, à la traîne, manquant ? 

Ce qui nous manque ou nous blesse dans notre vie en paroisse.

  • Les jeunes ont besoin d’une attention particulière, particulièrement dans cette grande paroisse parfois impressionnante. Deux des prêtres passent beaucoup de temps avec eux , mais comment être mieux encore à l’écoute de leurs fragilités dans un monde aussi déroutant et dénigreur des démarches spirituelles ?

Quelle attente, quelle proposition ?

Ce que nous proposons pour améliorer la vie de notre paroisse 

  • Augmenter la fréquence des rendez-vous qui permettent à tous de prendre la parole (assemblées paroissiales notamment), imaginer d’autres formats.
  • Rassurer, accompagner, donner plus de visibilité aux jeunes tentés de s’éloigner. Idées à trouver.

lettre pastorale de Mgr Ulrich

A Paris , dans la communion de toute l’Église

LETTRE PASTORALE DE MGR LAURENT ULRICH,
ARCHEVÊQUE DE PARIS,
POUR L’AVENT 2022.

Un contexte difficile

Je commence à écrire dans un contexte rude pour le monde et pour l’Église ; je parle des guerres et des tensions qui agitent notre terre en des lieux si nombreux : la guerre en Ukraine ne peut pas faire oublier les conflits qui continuent au Moyen-Orient, en Asie plus lointaine, en Afrique, en Amérique latine…

Messe de l’OCH – Office chrétien des personnes handicapées

Samedi 3 décembre, l’Office chrétien des personnes handicapées (OCH) a animé une messe à l’église saint Jean-Baptiste de Belleville (Paris). Cette fondation a organisé la célébration en la journée mondiale des personnes handicapées, qui a eu lieu le 3 décembre.

Le livret

Ce que je veux dire au monde en cette journée du handicape

Homélie de Mgr Laurent Ulrich, archevêque de Paris

Dimanche 20 novembre 2022 – Christ, Roi de l’Univers – Année C
Messe à Saint Jean-Baptiste de Belleville (19e)
– 2 S 5,1-3. Ps 121, 1-6 ; Col 1,12-20 ; Lc 23,35-43

D’après transcription

Ce sont des bonnes nouvelles que nous entendons à travers les lectures de ce jour, qui concernent Jésus le Christ, que nous appelons Roi de l’Univers. Bonnes nouvelles qui disent qu’il est d’abord un homme au milieu de nous. C’est dans la première lecture, le deuxième livre de Samuel, dont nous avons lu un court passage, que nous tirons ceci. Le roi, le roi d’Israël, David – celui dont on dit par ailleurs que Jésus descend – Jésus fils de David. Ce roi il est l’un de nous, dit la lecture. Les chefs des différentes tribus, les chefs du peuple, qui s’approchent de David pour le choisir comme roi lui disent : « Nous sommes de tes os et de ta chair ». Nous sommes des tiens, tu es des nôtres, et nous allons faire alliance si tu veux bien maintenant prendre le commandement de notre peuple et assurer le bien, le bien-être, la justice de notre peuple, dans notre peuple. Mais ce roi est un homme comme nous, comme les autres. Et David nous sera présenté tout au long de l’Écriture biblique comme un homme simple, un homme qui est capable aussi, comme nous, de faire le mal et de péché. Un homme capable aussi de reconnaitre qu’il a mal fait, qu’il a mal agit, devant Dieu et devant les hommes. Voilà cet homme-là, qui ne cherche pas à être comme une statue déjà bien parfaite, bien finie, toute auréolée de gloire. Cet homme-là est choisi pour être chef de sa nation, chef de son peuple, roi. Il n’est pour l’instant que le roi de son peuple.

Le Christ que nous acclamons aujourd’hui nous l’appelons Roi de l’Univers. Il est sans péché mais il prend le péché de tous, il est l’un de nous aussi, c’est ainsi que Dieu l’a voulu.

Et voilà que dans l’Evangile, ce Roi de l’Univers nous le découvrons, ce matin, comme un roi crucifié, comme un roi condamné, comme un homme méprisé, comme un homme que les chefs du peuple insultent, que les soldats ont l’air de mépriser, en se moquant de lui, mais n’oubliez pas qu’il y a aussi le peuple qui est là, dans l’évangile de Luc, le peuple qui regarde ce qui se passe et ce qui va se passer. Faisons un effort d’imagination, mettons-nous dans ce peuple, regardons cet homme crucifié, allons-nous le regarder et le mépriser, le regarder et l’insulter ? C’est si facile de regarder avec mépris, avec insulte, celui qui ne peut plus se défendre. C’est si facile. Je sais que nous ne le faisons pas. Je sais que nous ôtons cela de notre tête bien sûr. Est-ce que nous serons aussi, comme les deux larrons qui sont là ? C’est-à-dire nous tournant vers lui en disant : fait preuve de ta puissance, descend au milieu de nous, règle toi-même, quasi magiquement, les problèmes auxquels nous sommes affrontés, permets nous d’en sortir. Oui nous avons raison de l’implorer pour sortir des difficultés dans lesquelles nous sommes. Et évidemment c’est celui qui est le bon larron qui nous indique la voie. Qui nous dit : tu es sans péché, quand nous regardons le Christ, et qui nous invite à être du côté de celui qui souffre, à côté de celui qui souffre, qui est dans la peine, dans la souffrance, qui sait le mépris qu’on lui porte, qui sait qu’on ne le respecte pas dans son humanité. Le bon larron accepte d’être là. Le bon larron accepte de tout recevoir de celui-là, qui souffre justement et qui, ayant pris le péché de tous, est en train d’obtenir à tous le pardon des péchés. Et le bon larron dit la belle phrase que nous connaissons : « Souviens-toi de moi quand tu seras dans ton paradis ». Souviens-toi de moi, de nous qui souffrons, toi qui souffre, toi qui est à nos côtés, toi qui ne nous abandonne pas, souviens-toi d’être toujours avec nous.

Dans l’évangile de Luc il est toujours question de présenter Jésus comme le grand miséricordieux, comme celui qui apporte un regard de bonté sur les événements et sur les gens, comme celui qui cherche toujours à rattraper, à accompagner celui qui est dans la douleur, celui qui est dans le péché. Il y a quelque temps nous avons lu l’histoire de Zachée. L’évangile de Luc présente toujours un Jésus rempli de miséricorde et d’attention, et là, jusqu’au dernier moment, il le manifeste. Alors qu’il est méprisé, non respecté, il dit : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le paradis. Non seulement il promet au larron de se souvenir de lui, mais il lui dit : aujourd’hui, avec moi. Bien sûr c’est une promesse : « tu seras dans le paradis », c’est au futur, mais ce futur est déjà compensé par le « aujourd’hui, avec moi. » Au moment où nous mourrons tous les deux dit Jésus, tu es avec moi dans la souffrance et moi je suis avec toi dans la douleur. Dès aujourd’hui tu es avec moi et c’est la source de ton bonheur et de ta joie présente. C’est la source de ta transformation. C’est la source à laquelle tu peux t’abreuver pour savoir que tu es en train d’être transformer. Tu es en train de vivre sur un chemin de résurrection.

La deuxième lecture que nous avons entendue, confirme cela : « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ. » tiré de la lettre aux Colossiens. Ce grand hymne à Dieu le Père qui nous dit d’une façon éloquente, forte, le Père nous a tiré des ténèbres. Il a voulu nous donner la lumière, il a voulu nous donner la lucidité sur ce que nous sommes mais aussi la lucidité sur la vocation qui est la nôtre de nous laisser transformer. Nous tirant des ténèbres il nous a introduit dans le Royaume de son fils. Comme en écho à cette parole de Jésus dans l’évangile : « Aujourd’hui avec moi, tu seras dans le paradis. »

C’est le baptême, frères et sœurs, qui fait de nous ces détenteurs de la promesse de Jésus. Nous sommes avec lui, et c’est dans notre fidélité à lui, qui nous donne de la lucidité sur le mal qui se commet et qui nous donne de la lucidité sur notre avenir avec lui. C’est notre fidélité à lui, notre désir de le suivre, de lui ressembler, d’être avec ceux qui souffrent et ceux qui peinent, qui est la source de notre transformation, de notre ouverture au bien qu’il promet à tous.

Gardons sérénité, gardons courage devant les difficultés de toutes les époques, et de la nôtre en particulier, dans les épreuves que traverse l’Église, dans les épreuves aussi que nous traversons et que d’autres traversent à travers tant d’événements qui peuvent les détourner du bien que Dieu veut pour tous. Il y a tant de façons de souffrir dans le monde des hommes, que notre fidélité au Christ, notre désir d’habiter avec lui tous les jours de notre vie, se vivent dans cette proximité avec ceux qui souffrent.

Que le Seigneur soit béni de nous avoir introduit dans son royaume, dont nous sommes humblement, pauvrement, les témoins.

*** Spécial Toussaint ***

Dimanche 30 octobre 14h30h-17h : MISSION PARVIS POUR LES DÉFUNTS

Venez accueillir les passants sur le parvis (chorale, buvette) et dans l’église et prier avec eux pour leurs défunts.


  • LUNDI 31 OCTOBRE : messe anticipée de la TOUSSAINT à 18h30
  • MARDI 1er NOVEMBRE : messe de la TOUSSAINT à 11h
  • MERCREDI 2 NOVEMBRE : messe pour les DÉFUNTS à 19h

BOUGIES POUR LES DÉFUNTS  –  Disponibles à l’accueil

À l’occasion du 2 novembre, jour où nous faisons mémoire de nos fidèles défunts, vous pourrez vous procurer 1 bougie sur laquelle vous inscrirez

les prénoms de vos défunts. (Offrande conseillée : 6 euros).

Vous la déposerez le 2 novembre devant l’icône de la Résurrection

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