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Soirée avec Mahmud NASIMI

Le 8 octobre à 20h

« Migrants, missionnaires d’espérance » Soirée avec Mahmud NASIMI, écrivain afghan et passeur d’espérance, au 8 rue de Palestine.

Dans le cadre de la Journée mondiale du migrant et du réfugié. Mahmud Nasimi (Un afghan à Paris) a quitté l’Afghanistan en 2013 et a obtenu le statut de réfugié en France 7 ans plus tard. Il partage sa vie entre l’écriture (son 3ème ouvrage doit sortir prochainement) et son témoignage d’une espérance plus forte que toutes les épreuves auxquelles il a été confronté

Il était un petit navire

Le 7 août 2023, dans l’avion qui le ramenait à Rome après les JMJ de Lisbonne, le pape François avait déclaré : « J’irai à Marseille, mais pas en France ». Cela m’avait passablement énervée. Comment ? Marseille n’est plus en France ? Il me fallait regarder cela de plus près. En fait, le voyage du pape se situait dans le cadre des Rencontres de la Méditerranée avec des thèmes qui lui tenaient particulièrement à cœur dont l’exploitation des migrants dans la Mare Nostrum et la recherche de la paix en Palestine

C’est dans le sillage de cet événement qu’a pris place l’odyssée du Bel Espoir, navire école de la paix : 8 mois de navigation (mars à octobre 2025), 30 ports, 200 jeunes qui se relaient à raison d’une vingtaine toutes les deux semaines lors de huit étapes. Il s’agit d’une initiative sociale qui comporte des activités d’inclusion et qui vise à garantir un environnement sans inégalités ni préjugés. C’est aussi une démarche œcuménique et interreligieuse.                    

Cet été, je me suis donc embarquée sur le Bel Espoir, par la pensée et l’imagination, grâce à quelques reportages de La Croix. Ce bateau est une véritable « tour de Babel » de la paix. Ces jeunes, de toutes nationalités, partagent les richesses de ce qu’ils sont : leur culture, leur langue, leur religion, jusqu’à échanger des recettes culinaires et à les concocter à bord. Vivre sur une goélette à trois mats et de 29 m, ce n’est pas toujours évident. L’espace de chacun est limité. La plupart des « moussaillons » n’ont jamais navigué voire, pour certains, jamais quitté leur pays. Chacun met la main à la pâte. La navigation est une aventure délicate. Et pour avancer, chacun doit être à son poste sous les ordres du capitaine. N’est-ce pas une belle façon de vivre la paix ? Des liens se sont tissés d’une rive à l’autre car la Méditerranée unit les cœurs et les cultures.

    Il ne nous est, sans doute, pas demandé de vivre une telle aventure. Mais nous ne pouvons pas nier que les guerres se multiplient. Aujourd’hui, on compte 61 conflits dans 36 pays. « Le monde est en feu » disait sainte Thérèse d’Avila.  Et comment ne pas évoquer le conte amérindien du colibri qui, pour éteindre un feu de forêt, s’active pour chercher quelques gouttes d’eau. Les autres animaux, agacés, lui disent : Tu es fou. Ce n’est pas avec ces quelques gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu. Et le colibri de répondre : je le sais, mais je fais ma part. Alors, chacun de nous sera-t-il un colibri ?

                                                                                                                          Brigitte

Des perles pour le Royaume

Parmi mes lectures de l’été, un titre m’a particulièrement touchée, un petit livre de moins de cent vingt pages, facile, clair, lumineux. Son titre à lui seul est tout un programme : Célébration de la vie imparfaite. Son auteur étant présenté comme « un grand maître de la spiritualité contemporaine », je me suis plongée, avec autant de confiance que de curiosité,  dans son « invitation à accepter mes fragilités » et… à me comparer à une huître !

Ce coquillage ne produit une perle précieuse que lorsqu’il est blessé par une impureté, un grain de sable, qui l’a pénétré. Il s’en défend alors en l’enrobant de nacre. La perle est une blessure cicatrisée. D’où la question de l’auteur : « Combien de blessures portons-nous en nous ? Combien de substances impures nous habitent ? (…) Qu’en faisons-nous ? Comment les vivons-nous ? »

En se basant sur de nombreux passages des Écritures, Paolo Scquizzato rappelle que Dieu se manifeste constamment dans les situations imparfaites – voire carrément pécheresses. Qu’il s’introduit au cœur de vies blessées pour faire avancer l’histoire du salut. Qu’il ne cesse d’envelopper nos fautes, nos manques, nos ratages, de la substance cicatrisante de son amour. Et que ce que nous nommons notre péché est justement le lieu où cet amour se manifeste dans toute sa plénitude. Une idée fondamentale pour moi, qui ai justement tant de mal à me laisser aimer ! Car, souligne l’auteur : « Se convertir ne veut pas dire arrêter de pécher, mais faire l’expérience de l’amour de Dieu dans notre péché. »

Que mes limites et mes faiblesses soient la voie pour parvenir à ce que nous appelons le salut, que mes fautes puissent devenir un lieu d’action de grâce, cette vision des choses est plus que rassurante, elle est carrément joyeuse. En harmonie avec la première des béatitudes : « Heureux les pauvres ! » Reconnaître mes pauvretés et les remettre en toute simplicité entre les mains du Père devient alors un – long, lent, hésitant mais bien réel – chemin de sainteté.

Alors je me dis que, comme une enfant – et l’Évangile ne nous invite-t-il pas à devenir comme des enfants ? –, je vais désormais collectionner les multiples grains de sable et petits cailloux que j’accumule au cours des journées comme des perles en devenir, et les laisser s’enrober dans la nacre très pure de la miséricorde. Et si toutes et tous nous en faisons autant, c’est avec un immense sautoir aux innombrables rangs, fait de myriades et de myriades de perles précieuses, que nous entrerons dans le Royaume !

Marie-Hélène D.

Budget Participatif 2025

Votez du 4 au 23 septembre !

La 11e édition du Budget participatif aura lieu du jeudi 4 au mardi 23 septembre.
Votez pour le projet :

19e arrondissement / Culture et patrimoine Coup de projecteur sur notre patrimoine remarquable

Ou dans les urnes mises à disposition par la Mairie du 19ᵉ. Une urne sera présente sur le parvis de l’église Saint Jean-Baptiste de Belleville.

Il va vous falloir vous inscrire avec une adresse mail et un mot de passe sur le site de la Mairie

Chrétiens d’Orient, passeurs d’espérance

à l’église Saint Jean-Baptiste de Belleville (19ème)

Exposition

Du 16 juillet au 4 septembre

Entrée libre, 9h-20h

Les Églises orientales existent depuis le début de notre ère. Elles sont nées aux premières heures du christianisme par la prédication des apôtres, à partir de Jérusalem, et se sont étendues dans l’Empire romain et au-delà, jusqu’en Perse, en Inde, en Éthiopie….
Les chrétiens d’Orient sont les descendants de ces premiers chrétiens. Ils appartiennent à différentes Églises orientales, qui regroupent des réalités plurielles, des histoires mouvementées et des rites très diversifiés.

Cette exposition est une invitation à découvrir leurs 2000 ans d’histoire et à témoigner de la richesse de cette diversité. Les chrétiens souffrent aujourd’hui des crises qui secouent l’Orient. Par leurs œuvres, ils agissent pourtant au quotidien dans l’éducation, la santé et le patrimoine. Leur présence même est essentielle pour préserver le vivre-ensemble et la paix souvent menacés dans la région.

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