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Lettre pastorale de Mgr Laurent Ulrich : l’Avent 2025

 “Un temps pour chercher ensemble : que Ta volonté soit faite”

Chers prêtres et diacres, chers fidèles du diocèse de Paris, et vous tous qui lirez ce message,

Un temps pour chercher ensemble ! Lisant ces mots, vous vous reportez probablement à ce célèbre passage de Qohélet [1] : « Il y a un moment pour tout, et un temps pour chaque chose sous le ciel … ». Me semble en effet venu un temps pour chercher ensemble ce que le Seigneur attend de nous, tous ensemble, nous, l’Église que Dieu forme avec nous. Le changement d’époque dans lequel nous nous trouvons mérite que nous cherchions sa volonté, non pas seuls, mais ensemble, mettant en commun nos forces. Je vous propose deux sujets de réflexion au cours de cette lettre : la « Prospective Paroisses Paris 2035 », et le futur concile provincial au sujet des catéchumènes et néophytes dans nos diocèses d’Île-de-France…

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Unis dans la prière pour le concile provincial

Dieu notre Père qui prends soin du monde que tu aimes
Et qui conduis l’Église à travers l’histoire,
Tu lui envoies sans cesse
Des hommes et des femmes par qui
Tu la renouvelles.
Tu nous inspires de réunir
Un concile provincial en Île-de-France
Pour que d’un cœur unanime
Nous accueillions ceux que Tu as appelés
À suivre ton Fils :
Qu’ils trouvent leur place parmi nous !
Donne-nous ton Esprit Saint :
Qu’il mette en nous un souffle nouveau !
Par Jésus le Christ Notre Seigneur.
Amen

Désert  du  cœur

Du fond de mon lit d’hôpital, j’ai crié ton Nom, je t’ai supplié, je t’ai prié. Jamais tu n’es venu à mon secours. Tu n’avais que le silence comme réponse. Le silence de l’absence. J’étais réduit à ma douleur.

J’ai vécu ces derniers mois ce que l’on appelle une nuit de la foi. C’est une expérience spirituelle aride de l’éloignement de Dieu. Je ne comprenais pas ce qui m’arrivait. Alors, avec la force du désespéré, pour ne pas me noyer, j’ai pris ma vieille Bible de Jérusalem usée  que j’avais apportée. D’abord, le livre de Job , le Juste souffrant, et bien sûr, le livre des tehilim (les psaumes en hébreu). Surtout le psaume 22 (21 dans la numérotation chrétienne) que j’ai lu et relu, presque récité, en pleurant : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »

Pourquoi cette souffrance ? Pour essayer d’éclairer ma nuit, j’ai convoqué tous ceux et celles qui ont traversé cette douloureuse expérience. Les trois grands saints du Carmel, d’abord. Jean de la Croix et sa « Nuit obscure« , Térèse d’Avila qui, à l’âge de sept ans, avait dit à son frère : « Je veux voir Dieu, mais pour voir Dieu, il faut mourir » (ce fut le tourment de sa vie « Je meurs de pas mourir »), et enfin, notre petite Thérèse bien aimée, Thérèse de Lisieux qui dans les derniers mois de sa courte vie a connu « la nuit noire », « la nuit du néant ». Et puis une autre Thérèse, Mère Teresa de  Calcutta, qui a sans doute connu la plus longue nuit de la foi de l’histoire, pendant cinquante ans de sa vie. « Je serai la sainte des ténèbres » avait-elle dit, peu avant sa mort. Et puis encore, Benoît de Nursie, Ignace de Loyola, François de Sales, Elisabeth de la Trinité, Edith Stein qui a connu la nuit de l’incroyance, Simone Weil, la philosophe, qui a écrit « Mon Dieu, aidez-moi à devenir rien », et puis enfin Etty Hillesum qui disait: «  Je vais t’aider, mon Dieu, à ne pas s’éteindre en moi ». Et enfin, j’ai pensé chaque jour à ma mère, bénie soit-elle, qui m’a soutenu à bout de bras, dans la Communion des Saints. Dans ce Sahara du cœur, cette Shoah intérieure, je sentais le travail de Dieu au fond de moi, profond comme une opération chirurgicale. La nuit de la foi n’est pas un manque de foi, c’est une amère expérience mystique. Mais c’est sans doute aussi et surtout une grâce accordée par Dieu dans sa gratuité et sa miséricorde.

Je suis sorti aujourd’hui de cette nuit, mais transformé, converti à une foi dépouillée, épurée, purifiée, guéri de mes doutes et mes peurs. Un fils de pasteur, au 19e siècle, Friedrich Nietzsche, l’avait bien compris : « Ce qui ne me tue pas, me rend plus fort ». J’ai coudoyé la mort, mais toujours la vie vainquait. Je l’ai vue de près, cette mort,  avec son masque de perdante, elle n’est rien, elle n’est que le passage obligé vers bien plus grand qu’elle, la Vie et l’Amour éternels. Ma nuit a pris les couleurs de l’aurore, comme un matin pour Dieu. Chaque jour pour Dieu sur le chemin du reste de ma vie avec mon bâton de pèlerin (actuellement au sens propre du mot !)

Je crois au Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob dans son Alliance avec l’homme, jusque dans sa chair. Alliance accomplie dans la Résurrection de notre Seigneur Jésus-Christ.

Edmond Sirvente

Avent 2025

Tous les vendredis pendant le temps de l’Avent (5, 12, et le 19 décembre à 7h30 messe à la bougie, suivie du petit déjeuner
et tout ce qui suit…

Journée F.O.R.M.E.

Le samedi 6 décembre 2025 de 9h30 à 16j00

Amphithéâtre – 8 rue de Palestine

Voix du jourdain – concert spirituel

Les voix du jourdain présente le Concert Spirituel de l’avent au Christ Roi.

Samedi 22 novembre 20 heures

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