Catégorie : PRIERES Page 3 of 5

Les louanges au Cénacle

Entrée dans la joie de la lumière

Les mardi de 20h00 à 21h00 dans l’église

SEMAINE SAINTE 2023

Nous entrons dans la Semaine Sainte

Carême 2023

Voir au bas du document le premier Mercredi a réécouter

Début du Carême avec le mercredi des Cendres le 22 février :
messe à 9h et 19h avec imposition des cendres suivi d’un bol de riz paroissial

Les mercredis de Carême : « La joie du PARDON »

Nous proposons un temps de retraite, animé à 5 voix à tous(tes) les paroissiens(nes) pendant le carême. Celle-ci aura lieu durant 5 mercredis: 8 mars – 15 mars – 22 mars – 29 mars – 12 avril – dans l’église d’où son nom : « Les mercredis de Carême« . Ils débuteront pour ceux qui veulent par la messe à 19h.

Vous pourrez aussi nous rejoindre de 19h30 à 21h30 : prières, enseignements, échanges… De quoi vivre le carême intensément, en suivant le Christ.
Vous pouvez vous inscrire par mail : ou en laissant vos, prénom et téléphone à l’accueil. Des affiches et flyers seront bientôt disponibles sur les présentoirs.

Carême 2023 : Chemin de Croix

Tous les vendredis de Carême
chemin de croix à
12h30 dans l’église

Depuis vingt siècles, la mémoire des dernières heures de la vie de Jésus a retenu l’attention de l’Eglise et la piété des fidèles a trouvé dans le chemin de croix un moyen d’exprimer sa dévotion en dehors de la liturgie proprement dite. Le Vendredi Saint, l’Eglise nous fait suivre le Christ pas à pas dans le combat qu’il a accepté de vivre pour nous racheter de nos péchés.

Le chemin de croix qui accompagne Jésus vers sa mort est une contemplation active qui veut aider chacun à entrer dans le mystère de l’amour de Dieu, manifesté en son Fils. D’autre part, dans l’intercession pour le monde tel que Jésus l’a vécu en s’offrant sur la croix, une telle démarche ne peut se faire que dans la perspective de sa Résurrection à Pâques. Le chemin de croix apparaît donc comme un pèlerinage « en esprit », c’est pourquoi il touche celui qui l’entreprend sous trois aspects, tant physiques que spirituels : la marche, la méditation et l’intercession.

La marche

Pour épouser les sentiments du Christ, il est nécessaire d’avancer pas à pas. Pour entrer dans les profondeurs de l’amour du Père, il faut qu’un chemin se creuse, de station en station. Le déplacement physique invite à un déplacement intérieur. Il s’agit de se laisser façonner par la marche, de suivre le Christ pas à pas, de nous laisser conduire sur le chemin qu’il emprunte, et non de le précéder. Il s’agit d’entrer plus profondément dans notre condition de disciple.

La méditation

Le pas à pas s’accompagne du mouvement progressif de la méditation qui nous invite à faire mémoire du chemin accompli par Jésus lui-même. L’Evangile est le fondement de cette méditation qui appelle le pèlerin à une découverte progressive de la miséricorde du Père, en même temps qu’il est invité en contemplant Jésus anéanti sous les coups de la Passion, à reconnaître en lui le Christ, Serviteur de l’amour du Père pour notre humanité.

L’intercession

Tout pèlerinage s’accompagne de prière. Dans le cadre du chemin de croix, la prière voudrait prendre en charge toutes les situations de souffrance, d’épreuve, de détresse, de mort que nous rencontrons autour de nous dans la vie quotidienne ; toutes les vies des hommes de ce monde que le Christ, dans son mystère pascal, a offertes au Père.

DANS LE VACARME

Avant d’entrer en oraison, avec le groupe Béthanie, nous chantons souvent :  « Jésus, me voici devant toi, tout simplement, dans le silence. » Oui, le silence règne alors dans la chapelle ou dans ce beau lieu autour du baptistère où nous sommes réunis. Il règne de la même manière dans mon coin de chambre où il m’arrive de faire oraison en solitaire. Un silence que les bruits extérieurs – voix dans la rue, craquement de chaise ou raclement de gorge – ne font que souligner sans réussir à le troubler.

Mais les bruits intérieurs! Toutes ces pensées envahissantes que je m’efforce de tenir éloignées et « qui reviennent battre contre les parois de mon âme », comme le dit joliment la sœur Jeanne d’Arc  dans une belle prière sur… les difficultés de la prière! Elles produisent parfois en moi un tel vacarme que je ne m’entends plus prier. Je tâche alors de trouver un subterfuge : remplacer ce discours importun par des paroles plus appropriées. Si je peine à en inventer, je n’hésite pas à les emprunter à mes psaumes préférés. Et à répéter par exemple en boucle un verset propre à restaurer le calme dans mon esprit agité : « Seigneur (…) je tiens mon âme en paix et en silence. »  Cette simple litanie réussit généralement à me remettre dans une attitude intérieure plus juste, au moins pour une ou deux minutes.

Mais la rumeur des pensées refoulées a tôt fait de s’imposer à nouveau. Vite, la remplacer par un appel à l’aide : « Je t’appelle, Seigneur, tout le jour ; je tends les mains vers toi, »  ou un cri de louange : « Bénis le Seigneur, ô mon âme, n’oublie aucun de ses bienfaits. »  Cela fait toujours quelques secondes de gagnées pour la prière. Quelle lutte ! Pourtant, il arrive aussi que le silence intérieur revienne tout seul. Telle cette « voix de fin silence » dans laquelle le prophète Élie reconnaît le passage de Dieu.  Lorsque cela se produit, c’est comme un petit miracle, qui vient compenser – même brièvement – ces moments où j’ai le sentiment de me tenir, tout encombrée de moi-même, devant un rideau obstinément opaque.

Puis, en fin de compte, portée par la certitude que Dieu ne manque pas d’humour, j’ose penser qu’il est plus simple d’offrir dans ma prière les défauts mêmes qui lui font obstacle. Et de commencer mon oraison en chantant intérieurement : « Jésus, me voici devant toi, tout simplement, dans mon vacarme. » Ces rumeurs intérieures presque incessantes qu’Il sait parfois convertir, sans que je sache comment, en très précieux instants de paix et de silence.

Marie-Hélène D.

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