Auteur/autrice : adminSite Page 1 of 18

Chrétiens d’Orient, passeurs d’espérance

à l’église Saint Jean-Baptiste de Belleville (19ème)

Exposition

Du 16 juillet au 4 septembre

Entrée libre, 9h-20h

Les Églises orientales existent depuis le début de notre ère. Elles sont nées aux premières heures du christianisme par la prédication des apôtres, à partir de Jérusalem, et se sont étendues dans l’Empire romain et au-delà, jusqu’en Perse, en Inde, en Éthiopie….
Les chrétiens d’Orient sont les descendants de ces premiers chrétiens. Ils appartiennent à différentes Églises orientales, qui regroupent des réalités plurielles, des histoires mouvementées et des rites très diversifiés.

Cette exposition est une invitation à découvrir leurs 2000 ans d’histoire et à témoigner de la richesse de cette diversité. Les chrétiens souffrent aujourd’hui des crises qui secouent l’Orient. Par leurs œuvres, ils agissent pourtant au quotidien dans l’éducation, la santé et le patrimoine. Leur présence même est essentielle pour préserver le vivre-ensemble et la paix souvent menacés dans la région.

Confession d’un Metteur en scène

Un gros pot d’Amour

A l’orée de ces grandes vacances je m’apprête à quitter mon travail – dans la joie car c’est un choix et que je rejoins un beau projet solidaire à la rentrée. Quitter un travail n’est jamais anodin. Quitter un poste de direction d’une association que l’on a montée, une équipe constituée, des adhérents mobilisés et mille défis surmontés est quelque peu abyssal. Mais quand l’heure des aurevoirs arrive, il faut savoir les vivre entre transmissions, pot de départ et dernier séminaire.

Dans ce contexte, un mot est ressorti très souvent : AMOUR. « C’était plein d’amour », « Qu’est-ce qu’on s’est aimés » … Une anthropologue qui suit l’association a par ailleurs fait le constat que dans notre réseau, « il y a de l’amour qui circule ». Très bien me direz-vous ! Très bien sauf que dans le milieu professionnel, « l’amour » n’est pas un concept très valorisé. Trop mièvre, pas assez technique, trop… catho ? Et tout le monde se trouvait comme encombré de cet Amour, mi-heureux, mi-gêné. 

Ce dont je peux vous témoigner, c’est que dans ce milieu ultra sécularisé, à 90% athé, l’Esprit Saint soufflait si fort qu’il a décoiffé plus d’une certitude. Avec ma grille de lecture de croyante, la présence du Christ parmi nous était d’une évidence folle, folle comme mon envie d’hurler « Mais enfin, c’est Jésus tout ça ! » 

Je crois avoir pris le micro et dit que « Oser revendiquer l’Amour au travail c’est proposer une vraie contre-culture dont notre société a plus que jamais besoin ».

Oui, la société se déchristianise, oui des mutations inquiétantes et identitaires se donnent à voir y compris dans nos propres rangs. MAIS : de nouveaux catéchumènes nous rejoignent jour après jour et nos parvis comme notre société sont pleins de « révolutionnaires de l’Amour » qui font vraiment, à leur échelle, l’œuvre de Dieu. Le Seigneur les reconnaîtra. Et nous ? Bon été, dans la Paix du Christ,

Aline

« Chante et Danse pour ton Dieu »

Ce weekend la Musique est à l’honneur, comme chaque année, le jour de l’été. Une bonne occasion pour réfléchir sur la place de la Musique, des chants, dans notre vie.

Avez-vous déjà fait l’expérience d’une musique qui s’invite dans votre esprit, en boucle? Personnellement, oui. Le jour où j’ai posé sur papier celles qui me venaient, même celles en langues étrangères, j’ai pu me rendre compte à quel point elles renvoyaient à mon état émotionnel profond, comme pour m’aider à m’en rendre compte.

J’ai eu alors la conviction que les chansons ne parlent pas seulement à notre intelligence, mais entrent en résonnance avec l’être entier (corps, cœur, esprit) et qu’elles se font médiatrices entre nous et nous-mêmes, les autres, et Dieu.

D’où venaient-elles ces chansons-miroir ? de l’Esprit ? Dieu me parle-t-il à travers les chants qu’il m’inspire ? (« … sur nos lèvres inspire un chant, Viens Esprit Saint… »)

Après réflexion, n’y-aurait-il pas des similitudes avec les psaumes du roi David et les cantiques de Zacharie, de Marie, de Syméon ; qui expriment avec exaltation, par tout leur être ce qu’ils ressentent comme profondément vrai dans l’instant ? et dans lesquels d’autres, sur des générations, pourront se reconnaître ?

question est, à quel point adhérons-nous à ce que nous chantons et/ou entendons, notamment lors de la messe ? Les chants de la messe sont choisis en réponse au temps liturgique, aux textes du jour. Ils reprennent des fondements de la Foi ou même des passages de l’Ecriture ; et aident même à les mémoriser !

Vous les avez entendus. Mais les avez-vous écoutés ? Avez-vous adhéré aux paroles ? Sont-elles restées dans l’oreille ou ont-elles touché le corps et le cœur ?

Nous croyons que Dieu parle à travers les Ecritures ; et nous lui répondons dans la Foi. L’Écoute de la Parole est le 1er commandement pour le peuple. « Shmah Israël »,  (Dt 6, 4-5). « Écoute, Israël ! L’Éternel, notre Dieu, est le seul Éternel. Tu aimeras l’Éternel, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force. »

Mais la réponse faite à toute son importance, c’est notre réponse de foi qui scelle l’Alliance. Le chant est une forme de réponse, et il permet à l’assemblée de faire corps. Il me semble que la manière dont nous écoutons et/ou unissons notre voix aux chants de la messe exprime quelque chose de notre foi et de notre communion, que nous offrons à Dieu. En tout cas c’est ce que j’ai pu observer à mon échelle.

Au fur et à mesure de la pratique de la chorale, j’ai compris qu’il existait chez moi un lien étroit entre l’affirmation de soi, celle de la voix et celle de la foi. Mon interprétation d’un chant dit quelque chose de mon adhésion au texte, de l’état de confiance (foi) que j’entretiens avec ma propre voix, et de la communion aux autres et à Dieu ce jour-là.

En ce weekend de Fête de la Musique, je vous souhaite de faire vôtres les paroles des chants d’Eglise ! « Il est bon de louer le Seigneur, et de chanter, le nom du Dieu le plus haut ». Et n’hésitez pas à le vivre en communauté ! Les chorales et le groupe Louange de la paroisse seront ravis de vous accueillir , j’en suis sûre! Bel été à toutes et à tous !

Pauline

La vengeance de Dieu

     Lorsque je lis certains passages de l’Ancien Testament, je suis étonnée, et même irritée, de voir les mots de vengeance, colère, courroux attribués à Dieu. Serait-il belliqueux, jaloux, tyrannique, impitoyable ? N’est-ce pas plutôt les hommes qui plaquent sur Dieu toutes leurs turpitudes ? Certes, bien souvent, Dieu profère des menaces à leur encontre, mais ces menaces ne sont jamais exécutées. Elles ont pour but de ramener les hommes vers Dieu, de leur faire entendre raison, de leur faire comprendre qui Il est. De nombreux lecteurs de la Bible ont une fausse vision de Dieu : un vieillard barbu, impassible, lointain, assis sur son trône, image largement véhiculée par l’iconographie.

    Comment se fait-il que Celui qui nous a créé par amour, selon la belle définition de st Irénée : « Au commencement, Dieu modela Adam non par besoin, mais pouvoir cristalliser en lui ses bienfaits » soit perçu ainsi. Certains textes donnent quelques éléments de réponse. Un passage du Livre de l’Exode (32, 7-14) est révélateur : l’épisode du veau d’or provoque le courroux du Seigneur qui dit à Moïse : « Maintenant, laisse-moi faire ; ma colère va s’enflammer contre eux et je vais les exterminer ». Moïse apaise le visage du Seigneur « qui renonça au mal qu’il avait voulu faire à son peuple ». Voici la réponse du Seigneur : « Je les guérirai de leur infidélité, je les aimerai d’un amour gratuit, car ma colère s’est détournée d’Israël. » Également en Isaïe 35, 4 : « …Voici votre Dieu : c’est la vengeance qui vient, la revanche de Dieu. Il vient lui-même et va vous sauver »

     J’ai enfin trouvé la réponse : la vengeance de Dieu est une vengeance d’amour, un surcroît d’amour. Il nous faut passer du Dieu vengeur au Dieu miséricordieux. Car « le Seigneur est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d’amour … »  (Ps 102). La miséricorde exprime le soin dont le Père entoure ses enfants. Elle consiste à avoir le cœur qui bat pour les pauvres. Le mot miséricorde, dit st Thomas d’Aquin, signifie un cœur rendu misérable par la misère d’autrui. Lors du Jubilé de la Miséricorde (8/12/2015 – 20/11/2016), le pape François invitait à mettre la miséricorde au centre de notre vie personnelle et de nos communautés. Le but est de faire l’expérience du pardon de Dieu, de sa présence à nos côtés et de sa proximité quand nous en avons besoin.

     La plus achevée et la plus sublime vengeance d’amour de Dieu n’est -elle pas celle de la vengeance sur le Mal par le moyen de la Croix ? « Christ est ressuscité des morts. Par sa mort, il a vaincu la mort. A ceux qui sont dans les tombeaux, il a donné la vie » (Tropaire de la liturgie grecque de Pâques).

Brigitte

Page 1 of 18

Fièrement propulsé par WordPress & Thème par Anders Norén