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Lumière éblouissante de la Résurrection

J’aime la lumière éblouissante du matin de Pâques. Pour garder en moi cette joie qui me transporte, j’essaie de méditer sur ce que la vie, au fil des années, m’a fait connaître de plus semblable à une « résurrection » : la guérison d’un proche après une grave maladie, la joie d’une amitié retrouvée après une période de doute, ou le retour à la vie d’un ou d’une collègue, qui a connu une phase d’errance inquiétante. De même, quand je cherche à sortir d’une série de maladresses et de fautes, commises dans un contexte de doutes et de tensions, que je reconnais mes fautes et que je les regrette, à cause de la peine que j’ai pu causer autour de moi, c’est déjà un soulagement pour mes proches et pour moi-même ! Pour eux, c’est déjà l’espoir d’une  renaissance de ma part, et d’un retour à des relations apaisées entre nous. Pour moi, c’est comme une guérison.

Ce n’est pas par hasard que Jésus compare si souvent le péché à la maladie et à la mort ! Comme le dit le père du fils prodigue : « Mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie ! » (Luc 15,24), et ce constat lui sert de réponse à son fils aîné, et d’explication à la raison d’être du festin qu’il est en train de donner pour l’occasion. A l’inverse, le fils aîné, pris dans son quotidien du devoir accompli, et dans sa routine de mille petites tâches, à effectuer quoi qu’il arrive, en arrive à ne pas voir du tout le changement d’état d’esprit de son frère, parti il y a quelque temps pour « faire la fête », et revenu affamé, plein de remords, et d’une authentique contrition : « Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils, traite-moi comme l’un de tes serviteurs ! », dit-il à son père (Luc, 15, 19). Le fils prodigue accepte de mourir à lui-même, pour renaître à l’amour de son père et de ses proches, et pour retrouver ainsi l’amour du Seigneur, que son père représente si bien ici.

Je pense aussi au « bon larron », qui fait remarquer à son voisin : « Pour nous, c’est justice, nous payons nos actes, mais lui, il n’a rien fait de mal. » (Luc, 23, 41). Priant Jésus de penser à lui quand il entrerait dans son Royaume, il reçoit aussitôt de Lui la promesse d’être au paradis le soir même.

Tout n’est pas si différent pour nous, puisque nous nous efforçons de suivre toujours la même tradition, une tradition déjà bimillénaire, en mettant nos pas dans les pas des innombrables chrétiens qui nous ont précédés. Autrement, livrés à notre entendement « basique », nous serions au moins aussi démunis et désemparés en lisant ce récit, que les apôtres ont dû l’être au matin du troisième jour : ils ont commencé par trouver « délirants » les propos des femmes qui leur rapportaient la réponse de l’ange du Seigneur, au sujet de l’absence du corps de Jésus dans le tombeau : « Il n’est pas ici, mais il est ressuscité. » (Luc 23,6). Ils ne pouvaient les croire ! Mais très vite, ils ont reçu la grâce de croire : la résurrection, qui les avait d’abord remplis de stupeur ou laissés dubitatifs, comme Thomas, était devenue la source d’une joie incommensurable, d’une énergie sans faille et d’une foi invincible, qui allaient devenir leurs forces pour toujours, et leur permettre de transmettre inlassablement la Bonne Nouvelle, jusqu’aux extrémités de la Terre, et jusqu’à la fin de leur vie !

Marie

Vers la lumière de Pâques

La célébration des Rameaux commémore l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem » … A mesure qu’il avançait les gens étendaient leurs vêtements sue le chemin… » (Lc 19,16) ; la foule agite des branches de palmier en signe d’honneur et de respect «  … les gens criaient : «  Hosanna ! » Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ». (Jn12,13)

Les branches des rameaux sont des symboles de paix et de renouveau, nous rappelant la victoire de Jésus Christ sur la mort , sa promesse de vie éternelle. Cette fête nous prépare au vendredi Saint ; à la Passion du Christ et à la célébration de sa résurrection.

C’est une période centrale dans le calendrier liturgique. Les rameaux selon les lieux sont bénis avant la procession des fidèles ou au début de la messe. La procession des rameaux, traditionnellement des branches de buis remonte au VIème siècle en orient, et au VIIème siècle en Occident. Officiellement cette tradition remonte au IXème siècle lorsque l’Eglise intégra la bénédiction des rameaux dans la liturgie. Elle symbolise la reconnaissance de Jésus comme Messie. Les rameaux de l’année précédente sont brûlés à l’occasion du Mercredi des Cendres, premier jour du Carême.

C’est aussi une tradition, une pratique de piété de déposer des rameaux bénis sur les tombes des proches en souvenirs des défunts, affirmant la croyance en la vie éternelle.

La bénédiction des rameaux invoque également la protection divine sur ceux qui la reçoivent et leurs foyers ; ils symbolisent la présence de Dieu dans leur vie quotidienne

La célébration des Rameaux nous invite à méditer sur le sacrifice de Jésus Christ et à son amour divin pour chacun de nous.

Danielle

Jacques, envahi par Dieu


 J’ai un grand ami, il s’appelle Jacques.

J’ai rencontré Jacques alors qu’il était déjà âgé de plus de 80 ans mais je lui ai tout de suite trouvé une fraicheur adolescente qui me ravissait. 
Jacques est petit et sa vivacité d’esprit est inversement proportionnelle à sa taille. Il adore rire à gorge déployée à ses propres blagues et cela nous fait un point commun.

Jacques vit de Dieu. Il n’a de cesse de répéter: “Tout est grâce”. Et dans sa bouche ces mots ne sont ni slogan, ni naïveté et encore moins provocation. C’est, c’est tout. A son contact, on a envie d’y croire qu’ en ce bas Monde “tout est grâce”. Mais ça frotte quand même.  
Jacques est un Père Blanc, missionnaire durant plus de quarante ans en Afrique australe. 

Entre mille et une actions au service de Dieu par les Hommes et Femmes qu’il rencontrait, il a œuvré au péril de sa vie à Soweto. Jacques a participé activement à la lutte contre l’apartheid jusqu’à assumer le rôle de rapporteur officiel de la « Commission Vérité et Réconciliation ». Jacques a été témoin de choses indicibles mais, lorsqu’il dit “Tout est grâce”, je peux presque sentir la fraîcheur du souffle de l’Esprit Saint sur mes joues.
 
ll y a un scandale, un scandale profond à évoquer la grâce face au handicap, aux guerres, à la torture, à la situation mondiale actuelle…au mal. Et pourtant, face au “Tout est grâce” de Jacques , la partie de moi qui résiste à cette idée se rétracte pour laisser de la place à celle qui brûle de désir pour notre Dieu -Miséricorde. Jacques dit qu’il faut « se laisser envahir par Dieu ».
 
Le Père Jacques Amyot d’Inville – ou Mthokozisi1 comme l’appelaient affectueusement ses amis à Soweto – est monté au Ciel tout récemment. Comme il l’était à Soweto, je crois qu’il est à sa place au Paradis.
Jacques est mon ami: quelle grâce !

Aline

  1. qui signifie “Heureux” en langue zouloue  ↩︎

Maxi pélé, mini pélé

Le grand pèlerinage jubilaire c’est celui qu’ont réalisé à Rome, du 23 au 27 février, 30 jeunes accompagnés par le Père Bruno et Joseph (séminariste), rejoints par 54 adultes, du 24 au 28 février, sous la houlette des Pères Christian et Théophile. Notre paroisse fut probablement la mieux représentée pour le diocèse de Paris.  Le rythme était alerte et les journées bien remplies. J’ai pu recueillir quelques échos : super ambiance, très bonne cohésion entre nous. Occasion de faire de nouvelles connaissances. Une pèlerine a été impressionnée par le Colisée où tant de martyrs ont versé leur sang pour l’Eglise. Une exclamation : Oh ! Que notre église est petite et sobre face à ces basiliques si grandes et si richement décorées. Bien sûr, tristesse de l’annulation de l’audience du mercredi mais qui a sans doute rendu plus intense la prière pour le pape et l’amélioration de sa santé.

     N’ayant pu me rendre à Rome, j’ai eu envie de me joindre à nos pèlerins par la prière en égrenant chaque jour leur prénom et en effectuant moi-même un petit pèlerinage à la basilique Notre-Dame du Perpétuel Secours. Qui dit pèlerinage dit marche à pied, soit 35 minutes entre mon domicile et la basilique. La Porte Sainte n’est pas vraiment indiquée, mais qu’importe, comme il n’y a qu’une porte d’entrée, je la franchis avec les yeux de la foi. J’enchaîne ensuite avec le chapelet récité par des habitués de la paroisse, la messe suivie du temps d’Adoration, comme chez nous. Peut-être quelques petits pas vers l’indulgence plénière…

     Et pourtant Rome n’était pas loin. Dans cette basilique parisienne il y a une belle icône de Notre Dame du Perpétuel Secours. Mais ce n’est qu’une des nombreuses copies de l’icône originale conservée dans l’église Saint Alphonse de Liguori à Rome. De plus, le 26 juin 1966, l’église a été élevée, par le pape Paul VI, au rang de basilique, mineure bien sûr, et rattachée à une basilique majeure à Rome, Sainte Marie Majeure. Comme quoi tous les chemins mènent à Rome…et en reviennent.

     Et pour les paroissiens qui n’auraient pu se rendre à Rome, il reste des lots de consolation, si l’on peut dire, avec les six basiliques parisiennes, désignées par notre archevêque pour accueillir les fidèles pèlerins tout au long de l’année : Notre-Dame de Paris, le Sacré-Cœur de Montmartre, Sainte Clotilde, Notre-Dame des Victoires, Sainte Jeanne d’Arc et Notre-Dame du Perpétuel Secours. Autant de mini pèlerinages à effectuer sans modération durant cette année jubilaire.

Brigitte

VEILLÉE PARTAGE ESPÉRANCE

Si la question du deuil vous touche, venez le vendredi 4 avril à 20h à la veillée « Partage Espérance » à l’église. Une occasion pour faire mémoire de nos proches défunts pour repartir dans l’espérance chrétienne et faire un pas vers la paix intérieure. La veillée sera suivie d’un pot amical.

vendredi 4 avril à 20h

Église Saint Jean-Baptiste de Belleville – Métro Jourdain

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