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UNE HISTOIRE D’OS CASSÉ… ET RÉPARÉ

A la question « quels sont les premiers signes de civilisation humaine ? », la célèbre anthropologue Margaret Mead n’a répondu ni l’invention du feu, ni celle de l’écriture, ni les peintures rupestres… Elle a simplement dit : « un fémur cassé, puis guéri ». Dans le règne animal, un membre rompu signifie la mort. Mais cette première guérison d’une jambe cassée chez les Hommes suppose qu’une personne, ou un groupe de personnes, est resté pendant de longues semaines auprès du blessé immobilisé, lui apportant nourriture, soins, abri, jusqu’à réparation complète de l’os. Pour elle, c’était ça le premier signe de civilisation. Le sacrifice de soi pour sauver la vie de l’autre.

Quelle leçon tirer ? Tout d’abord, que l’Humanité est une espèce incroyablement collaboratrice, en communication, en communion permanente les uns avec les autres, et c’est profondément ce qui a permis aux Hommes de survivre et se perfectionner ainsi. La relation d’aide, de soutien, de partage, le regard d’amour sur l’Autre sera toujours plus fort que le réflexe égoïste. Ne l’oublions jamais dans ces temps troublés.

Deuxièmement, que l’Humanité, corps du Christ, est composée d’une multitude de blessés. Nous avons tous un os brisé. S’il n’est pas toujours physique, il est souvent psychique, ou spirituel. Nous autres Chrétiens sommes une communauté de boiteux, qui avons conscience de notre fracture. Et notre médecin, nous le connaissons : le Christ lui-même, qui vient à notre chevet, et prend soin de nous au moment où nous sommes laissés sur le bas-côté, dans le fossé, plus morts que vifs.

Oui, mais tout médecin a besoin d’assistants. Qui sont-ils ? Ce sont les prêtres. Les prêtres sont les aides-soignants du Christ. Ils forment une longue chaîne ininterrompue de soignants depuis que Jésus leur a indiqué comment secourir. Certes, ils sont faillibles. Eux aussi sont boiteux, peut-être plus encore que ceux qu’ils aident. Mais ils se souviennent qu’eux aussi, ils ont été soignés. Un homme, un Nazaréen, s’est rendu à leur chevet et leur a prodigué les soins nécessaires pour pouvoir marcher, se redresser, vivre à nouveau. Et ils veulent faire profiter la Terre entière de cette Bonne Nouvelle : tout le monde peut être guéri. Encore faut-il le vouloir, être conscient de sa béance, et vouloir y apposer le baume réparateur du Christ. L’Humanité, à la nuque raide, s’y refuse trop souvent. C’est son libre-arbitre, inviolable. Mais quel dommage ! On ne soigne pas un os cassé tout seul.

Alors, célébrons joyeusement ce dimanche, ensemble, cette première Messe de Jeimer, notre séminariste ordonné prêtre, héritier d’une longue lignée de médecins de l’âme, qui remonte jusqu’au Christ lui-même.

Ludovic K.

Refaire commun (juin 2024)

Il serait illusoire de penser que je puisse écrire sur autre chose que sur l’actualité de notre pays. Je crois profondément au Royaume et très souvent je trouve l’exercice de l’incarnation (la mienne, pas la Sienne) très difficile à habiter. Et en ce moment, c’est bien en tant qu’êtres incarnés ayant une responsabilité personnelle et collective devant l’avenir de notre pays que nous serons, chacun, amenés à agir en conscience.

Pour celles et ceux qui auraient déjà envie de déchirer cette feuille rassurez-vous : pas de discours moralisant, pas de consigne de vote même sous-jacente, pas d’analyse sociologique sur le vote chrétien. L’actualité est assez prolixe pour cela. Pourtant je suis du genre « convaincu ». Engagée dans la vie sociale et associative, parlant de politique comme d’autres parlent de leurs chatons, bref : c’est mon pain quotidien, ma vibration. Avec Jésus.

Depuis le résultat des élections européennes et l’annonce de la dissolution de l’Assemblée, je suis dans tous mes états, je m’abreuve (trop) de tous les soubresauts de l’actualité, je parle (trop) à mon entourage et le spectre de la peur tourne dangereusement autour de moi. Alors je profite de cette occasion pour faire une pause évangélique et proposer une tentative de regard chrétien que je partage pauvrement en ces temps incertains. D’abord, regarder ma peur. Au-delà des idées, ce qui me trouble le plus est ce climat de dissension profonde entre nous. Non pas les saines différences et les nécessaires conflits (au sens noble du terme) mais le fait que de plus en plus, nous vivons sur des planètes différentes, dans des univers si parfaitement parallèles que pas le moindre petit angle ne laisserait à penser qu’ils puissent se rejoindre un jour, quelque part. Chacun est certain de sa bonne raison et l’autre est voué par là même aux gémonies. Les cris de justice des uns sont interprétés comme de l’inconscience, les doutes des autres comme du conservatisme et le désespoir des masses comme de l’extrémisme. C’est sans doute à cela que l’on reconnait la part du diable, celui qui divise.

En réalité : seul Dieu sait de quoi nous sommes vraiment mus. Et seul lui pourra nous inviter à réellement relever ce combat. Alors, dans les méandres d’une oraison, moi aussi j’ai fait un rêve. Un rêve de tablées, petites ou grandes, où nous accepterions comme préalable de partager notre pain en compagnons de route, avec des gens de tous horizons d’idées. Des tablées où nous pourrions appréhender le visage de l’autre comme un alter égo en Christ sans vouloir convaincre ni argumenter. Où, sans doute timidement, nous accepterions de nous apprivoiser, comme le renard dans le Petit Prince de Saint Exupéry. Un moment où simplement nous déciderions de baisser la garde et de redevenir des êtres fréquentables les uns avec les autres, les uns pour les autres. Sans doute nous redécouvririons dans cet être-avec que nous partageons fondamentalement une condition et une destinée communes, irrésumables dans les mots de la vie terrestre. Nos existences tumultueuses et certainement nos egos ou nos timidités nous empêchent trop souvent de provoquer et vivre ce type d’expérience.

Et pourtant : cela ne tiendrait qu’à nous. Prenons le cas de notre communauté paroissiale. Nous sommes un microcosme de la société donc perclus de différences et pourtant nous sommes réunis. Plus encore : nous communions au même Corps. Pourrions-nous faire un pas de plus ? Entendons-nous bien : il n’y a aucun angélisme dans mon propos. Les moments qui nous attendent seront forcément rudes, les débats seront parfois âpres et oui, il faudra se positionner, accepter de choisir. Mais faire le pari de l’Unité pour notre communauté humaine est tout sauf de la mièvrerie : c’est avoir le double courage de pouvoir entrer en conflit en n’oubliant jamais notre lien fraternel indéfectible pour lequel le Christ n’a eu de cesse de nous montrer la voie. Alors oui, préparons-nous à nous aimer, à nous aimer deux fois plus car cela est sans doute difficile ! Mais c’est aussi à cela que nous serons reconnus comme ses Disciples.

Pax et Bonum !
Aline

Sur les pas de Sainte-Thérèse

La paroisse organise un pèlerinage à Lisieux, et hop, cent-cinquante paroissiens s’inscrivent ! Dimanche dernier, nous nous retrouvons sur le parvis.  Cap sur Lisieux ! Pourquoi aller sur les pas de Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte-Face, morte à l’âge de 24 ans, en 1897, de la tuberculose, au carmel de Lisieux, où elle aura passé neuf années ? Pourquoi nous rapprocher de la petite carmélite normande, docteure de l’Église, qui écrivit Histoire d’une âme, un des livres les plus lus de l’histoire après la Bible et Harry Potter, alors qu’elle n’avait jamais reçu d’enseignement théologique ? Les saints portent ce monde dans leurs prières et l’illuminent, mais ils ne changent pas tout seuls ; ils ont vécu des choses proches de ce que nous vivons, ils se convertissent avec le secours de Dieu. Nous allons à Lisieux parce que nous sommes tous appelés à la sainteté !

  Après la messe à la Basilique, et un déjeuner nous avons reçu un court enseignement du Fr. Jean-Alexandre autour des cinq points essentiels de la dynamique thérésienne, qui nous font passer du désir à la réalité, puis à la confiance, à la miséricorde, et enfin à l’incarnation dans les gestes quotidiens. Lors de la visite de la Basilique, notre guide, passionnée nous révèle les mystères des vitraux et nous parle de cette surprenante petite Thérèse, qui guide, conseille, console et se donne sans mesure. Nous sera-t-il donné, à nous, de comprendre, ne serait-ce qu’une infime partie de son exceptionnel élan d’amour envers Jésus ?

   A la crypte se trouve la chapelle dédiée à Louis et Zélie Martin, les parents de Thérèse. C’est le premier couple canonisé non martyr, et ils ne sont pas tombés l’un sur l’autre par hasard : avant de se connaître, ils désiraient tous deux, être religieux, mais l’église n’a pas voulu d’eux. Ils se marient et décident de vivre « comme frère et sœur », dans une continence perpétuelle. Leur confesseur les en dissuade, heureusement pour nous, et ils ont finalement neuf enfants, dont quatre meurent en bas âge. Leur parcours singulier nous laisse penser que Thérèse a vécu dans une famille qui savait ce qu’aimer veut dire… Le bon Dieu m’a donné un père et une mère plus dignes du Ciel que de la Terre, écrivait-elle. Nous nous regroupons autour de la châsse. La guitare nous invite doucement à entrer dans le chant et la prière. Au sein de l’intimité de la famille Martin, nos cœurs, riches des grâces de cette journée, s’ouvrent dans le recueillement, les larmes, de reconnaissance ou de joie… Nous vivons la simple intensité de la communauté. Nous déposons nos intentions de prière. Dans le car qui nous ramène à Paris, les langues se délient et de magnifiques témoignages se succèdent, comme autant de cadeaux partagés. Thérèse, tu nous as cueillis. Et quand on parle de fleurs, n’est-ce pas un peu de cette pluie de roses que tu voulais faire tomber après ta mort ? Ton regard d’amour et de confiance, comme un voile bienfaisant s’est posé sur nous, le temps d’une journée. Et maintenant, au travail ! La sainteté, ça se mérite. 

Yves et Marion B.

Chemin de Croix – de victimes à témoins

Samedi 16 Octobre 2021 – 20h00

« Nous le dédions à toutes les personnes qui ont subi des violences, avec l’espoir qu’il les aide à franchir l’étape qui sépare la condition de victime du statut du témoin. Nous le dédions à celles qui nous ont parlé, comme à celles bien plus nombreuses qui n’ont pas pu parler. »

Jean-Marc Sauvé

De victimes à témoins. Témoignages adressés à la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église

Composition du chemin de +, par Katherine Shirk Lucas


Jésus prie dans le jardin de Gethsémani
1ère station

VOIX 1 Nous t’adorons, ô Christ, et nous te louons

TOUS Parce que par ta sainte croix tu as racheté le monde.

VOIX 2 Ils arrivent dans un domaine du nom de Géthsémani, et Jésus a dit à ses disciples : « Restez-ici pendant que je prierai !». Il emmène avec lui Pierre, Jacques et Jean. Et il commença à ressentir frayeur et angoisse. Il leur dit : « Mon âme est triste à en mourir : demeurez ici et veillez ». Et, allant un peu plus loin, il tombait à terre et priait pour que, si possible, cette heure passât loin de lui. Il disait : « Abba, Père, à toi tout est possible, écarte de moi cette coupe ! Pourtant, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux ! » (Marc 14, 32-36)

Témoignage

VOIX 3 Ce genre de choses marque une vie entière, j’ai des séquelles, c’est difficile de dire tout ça. J’étais une enfant très angoissée, j’avais des troubles …J’avais des peurs injustifiées, j’avais peur de tout … J’ai réalisé que je n’aimais pas que l’on me touche, et que l’on touche mon corps. Et ça, ça a été pendant très très longtemps et je ne savais pas pourquoi …

VOIX 1 Mon Dieu, mon Dieu pourquoi m’as-tu abandonné ?

TOUS J’ai crié vers toi, Seigneur !
en disant : « C’est toi mon asile,
ma part sur la terre des vivants ! »
Sois attentif à mes cris,
car je suis si faible !
Délivre-moi de mes persécuteurs,
car ils sont plus forts que moi. (Ps 142 [141], 6-7)

Jésus est trahi par Judas et arrêté
2ème station

VOIX 1 Nous t’adorons, ô Christ, et nous te louons

TOUS Parce que par ta sainte croix tu as racheté le monde.

VOIX 2 Celui qui le livrait avait convenu avec eux d’un signal : « Celui à qui je donnerai un baiser, avait-il dit, c’est lui ! Arrêtez-le et emmenez-le sous bonne garde. » Sitôt arrivé, Judas s’avance vers lui et lui dit : « Rabbi. » Et il lui donna un baiser. Les autres mirent la main sur lui et l’arrêtèrent. (Marc 14, 44 – 46)

Témoignage

VOIX 3 Lors de la retraite de première communion, il m’a demandé d’aller chercher des crayons à l’intérieur … C’est là qu’il m’a plaquée contre le mur, la tête en avant avec une main sur la bouche . . . et il m’a violée. Puis, retour vers le groupe … Avec ces mêmes mains, il m’a présenté le pain consacré deux jours plus tard. Lors de chacune des agressions, une par une, une après l’autre, un geste m’a fait une violence très forte : celui de ses mains sur moi.

VOIX 1 Mon Dieu, mon Dieu pourquoi m’as-tu abandonné ?

TOUS Dieu, délivre-moi de mes ennemis ;
protège-moi de mes agresseurs.
Délivre-moi des malfaisants
et sauve-moi des hommes sanguinaires.
Car les voici en embuscade contre moi,
des puissants m’attaquent,
Je ne suis pas coupable, et ils courent se poster.
Sors du sommeil ! Viens à ma rencontre et vois ! (Psaume 59 [58], 2-4)

Jésus est condamné par les chefs religieux
3ème station

VOIX 1 Nous t’adorons, ô Christ, et nous te louons

TOUS Parce que par ta sainte croix tu as racheté le monde.

VOIX 2 Le Grand Prêtre, se levant au milieu de l’assemblée, interrogea Jésus : « Tu ne réponds rien aux témoignages que ceux-ci portent contre toi ? » Mais lui gardait le silence ; il ne répondit rien. De nouveau le Grand Prêtre l’interrogeait ; il lui dit : « Es-tu le Messie, le Fils du Dieu béni ? » Jésus dit : « Je le suis, et vous verrez le Fils de l’homme siégeant à la droite de la Puissance et venant avec les nuées du ciel. » Le Grand Prêtre déchira ses habits et dit : « Qu’avons-nous encore besoin de témoins ! Vous avez entendu le blasphème. Qu’en pensez-vous ? » Et tous le condamnèrent comme méritant la mort. Quelques-uns se mirent à cracher sur lui, à lui couvrir le visage, à lui donner des coups et à lui dire : « Fais le prophète ! » Et les serviteurs le reçurent avec des gifles. (Marc 14, 60-65)

Témoignage

VOIX 3 Il y a la question du sacré : la sainte Église qui, selon le théologien Joseph Ratzinger est indestructible, donc l’institution prime sur l’homme, donc tous les comportements des prêtres, des évêques, des archevêques, des cardinaux, du pape, c’est « il faut sauver l’institution quoi qu’il arrive, peu importe la situation des hommes. »

VOIX 1 Mon Dieu, mon Dieu pourquoi m’as-tu abandonné ?

TOUS Attention ! Que personne n’ait l’audace de se défendre,
que personne ne conteste,
que ni ton peuple, ni toi, prêtre, n’ose plaider !
Tu trébucheras le jour
et le prophète aussi trébuchera avec toi la nuit ;
Mon peuple sera réduit au silence
faute de connaissance.
Puisque tu as repoussé la connaissance,
je te repousserai et tu ne seras plus mon prêtre.
Un même sort atteindra le peuple et le prêtre.
Je leur ferai rendre compte de leur conduite
et je leur revaudrai leurs actions
car ils ont cessé de respecter le Seigneur. (Osée 4, 4-6. 9-10).

Jésus est renié par Pierre
4ème station

VOIX 1 Nous t’adorons, ô Christ, et nous te louons

TOUS Parce que par ta sainte croix tu as racheté le monde.

VOIX 2 Peu après, ceux qui étaient là disaient une fois de plus à Pierre : « A coup sûr, tu es des leurs ! et puis, tu es galiléen. » Mais lui se mit à jurer avec des imprécations : « Je ne connais pas l’homme dont vous me parlez ! » Aussitôt, pour la deuxième fois, un coq chanta. Et Pierre se rappela la parole que Jésus lui avait dite : « Avant que le coq chante deux fois, tu m’auras renié trois fois. »
(Marc 14, 70-72)

Témoignage

VOIX 3 Il y avait aux scouts des jeunes chefs et cheftaines, mais il y avait aussi des adultes, des pères de famille. Ils le savaient forcément. Le prêtre mettait sa caravane à l’écart, à l’autre bout du camp. On imagine bien ce qu’il pouvait se passer. L’un des adultes le savait forcément. Il s’appelait Y. Il était présent à tous les camps. Il a vu tout cela, il le savait. Si les enfants le savaient, les adultes le savaient. Tout le monde savait. C’est quelque chose qui m’a révolté.

VOIX 1 Mon Dieu, mon Dieu pourquoi m’as-tu abandonné ?

TOUS Je suis dans la détresse ; vite, réponds-moi ;
viens près de moi, sois mon défenseur ;
j’ai des ennemis, libère-moi.
Tu me sais insulté,
Déshonoré, couvert de honte ;
tous mes adversaires sont devant toi.
L’insulté m’a brisé le cœur et j’en suis malade ;
j’ai attendu un geste, mais rien ;
des consolateurs, et je n’en ai pas trouvé. (Ps 69 [68], 18-21)

Jésus est condamné à mort par Ponce Pilate
5ème station

VOIX 1 Nous t’adorons, ô Christ, et nous te louons

TOUS Parce que par ta sainte croix tu as racheté le monde.

VOIX 2 Prenant encore la parole, Pilate leur disait : « Que ferai-je donc de celui que vous appelez le roi des Juifs ? » De nouveau, ils crièrent : « Crucifie-le ! » Pilate leur disait : « Qu’a-t-il donc fait de mal ? » Ils crièrent de plus en plus fort : « Crucifie-le ! » Pilate, voulant contenter la foule, leur relâcha Barabbas et il livra Jésus, après l’avoir fait flageller, pour qu’il soit crucifié. (Marc 15, 12-15)

Témoignage

VOIX 3 Ma sœur m’a affirmé qu’elle avait écrit au procureur à l’époque, et le procureur avait diligenté les gendarmes qui étaient venu chez elle, sauf que comme ce monsieur l’abbé était très bien avec tout le monde, y compris avec les gendarmes … Ceux-ci ont débarqué chez elle – qui en tremblait – et lui ont dit : « Ben alors, Madame, qu’est-ce que vous lui avez fait à l’abbé, qu’est-ce que vous lui voulez, qu’est-ce que c’est que cette histoire ? » Donc cette femme a été désarçonnée et cela n’a pas été plus loin. Elle s’est sentie menacée. Ça m’a fait pleurer des choses comme ça parce que c’est atroce : le procureur et les gendarmes ne nous ont pas crues.

VOIX 1 Mon Dieu, mon Dieu pourquoi m’as-tu abandonné ?

TOUS De faux témoins se lèvent
et m’interrogent sur ce que je ne sais pas.
Ils me rendent le mal pour le bien ;
me voici tout seul.
Ils déchirent sans répit,
et en cercle, ces impurs, ces moqueurs
grincent des dents contre moi.
Seigneur, comment peux-tu voir cela ?
Soustrais ma vie à ce désastre. (Ps 35 [34] :11-12.15-17)

Jésus est flagellé et couronné d’épines
6ème station

VOIX 1 Nous t’adorons, ô Christ, et nous te louons

TOUS Parce que par ta sainte croix tu as racheté le monde.

VOIX 2 Ils le revêtent de pourpre et ils lui mettent sur la tête une couronne d’épines qu’ils ont tressée. Et ils se mirent à l’acclamer : « Salut, roi des Juifs ! » Ils lui frappèrent avec un roseau, ils crachaient sur lui, et se mettant à genoux, ils se prosternaient devant lui. (Marc 15, 17-19)

Témoignage

VOIX 3 Les épines que dans mon cœur
Je garde, inondent mon esprit
Il est loin où enfant de chœur
De destinée, j’étais épris.

Cette indicible solitude
Je veux à tout prix m’en défaire
Pour retrouver la quiétude
A tout jamais quitter l’enfer

C’est pourquoi je livre les mots
Des viols subis dans mon enfance
Je les gueule fortissimo
Pour retrouver l’indépendance

VOIX 1 Mon Dieu, mon Dieu pourquoi m’as-tu abandonné ?

TOUS Je me suis enfermé dans le silence,
et plus qu’il n’était bon, je me suis tu.
Ma douleur devient insupportable,
mon cœur brulant dans ma poitrine.
Obsédé, et brûlé par un feu,
j’ai laissé parler ma langue.
Dès lors, que puis-je attendre, Seigneur ?
Mon espérance est en toi. (Ps 39 [38], 3-4.8)

Jésus porte la croix
7ème station

VOIX 1 Nous t’adorons, ô Christ, et nous te louons

TOUS Parce que par ta sainte croix tu as racheté le monde.

VOIX 2 Après s’être moqués de lui, ils lui enlevèrent la pourpre et lui remirent ses vêtements. Puis ils le font sortir pour le crucifier. (Marc 15,20)

Témoignage

VOIX 3 Lorsque vous avez un problème, un échec, vous pensez au suicide. A la première difficulté, le suicide devient une option, car vous repensez aux viols subis lors de votre enfance. Votre vie est terrible à cause de ce qu’il s’est passé. C’est un poids terrible que l’on ne peut mesurer …

VOIX 1 Mon Dieu, mon Dieu pourquoi m’as-tu abandonné ?

TOUS Seigneur, tous mes soupirs sont devant toi,
et mes gémissements ne te sont pas cachés.
Mon cœur palpite, les forces m’ont abandonné,
j’ai perdu jusqu’à la lumière de mes yeux.
Mes amis, mes compagnons reculent devant mes plaies,
mes proches se tiennent à distance.
C’est en toi, Seigneur, que j’espère :
tu répondras, Seigneur mon Dieu ! (Ps 38 [37], 10-12.16)

Simon de Cyrène aide Jésus à porter la croix
8ème station

VOIX 1 Nous t’adorons, ô Christ, et nous te louons

TOUS Parce que par ta sainte croix tu as racheté le monde.

VOIX 2 Ils réquisitionnent pour porter sa croix un passant, qui venait de la campagne, Simon de Cyrène, le père d’Alexandre et de Rufus. (Marc 15, 21)

Témoignage

VOIX 3 Toute sa vie durant, mon père a cherché à être entendu et reconnu pour la souffrance qu’il connut enfant. Je n’ai jamais connu mon père autrement que dépressif. Je suis convaincue que si l’Église avait réagi différemment, en s’engageant pour la reconnaissance active de la souffrance de mon père …, il se serait repris en main et aujourd’hui il pourrait peut-être encore marcher et parler.

VOIX 1 Mon Dieu, mon Dieu pourquoi m’as-tu abandonné ?

TOUS Seigneur, écoute ma prière,
que mon cri parvienne jusqu’à toi !
Ne me cache pas ton visage au jour de ma détresse.
Car mes jours sont partis en fumée,
mes os ont brûlé comme un braiser,
Comme l’herbe coupée,
mon cœur se dessèche :
j’en oublie de manger mon pain. (Ps 102 [101] 2-5).

Jésus rencontre les femmes de Jérusalem
9ème station

VOIX 1 Nous t’adorons, ô Christ, et nous te louons

TOUS Parce que par ta sainte croix tu as racheté le monde.

VOIX 2 Il était suivi d’une grande multitude du peuple, entre autres de femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentait sur lui. Jésus se tourna vers elles et leur dit : « Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi, mais pleurez sur vous-mêmes et sur vos enfants. » (Luc 23, 27-28)

Témoignage

VOIX 3 Je n’arrive pas à être dans le pardon encore tout autant que je n’arrive pas à être en colère contre ce qui s’est déroulé. J’endosse difficilement la posture de la victime et suis attristée par la déflagration que cela a engendré au niveau familial (mes parents, mon frère et ma sœur). A l’issue de l’annonce, j’ai passé quasiment cinq jours à pleurer non-stop, jour et nuit. Deux mois après, je ne passe pas une journée sans que je sois traversée par la tristesse de cette situation.

VOIX 1 Mon Dieu, mon Dieu pourquoi m’as-tu abandonné ?

TOUS Alors, Seigneur, jusqu’à quand … ?
Reviens, Seigneur, délivre-moi,
sauve-moi à cause de ta fidélité !
Je suis épuisé à force de gémir,
Chaque nuit, mes larmes baignent mon lit,
mes pleurs inondent ma couche.
Mes yeux sont rongés de chagrin,
Ma vue faiblit tant j’ai d’adversaires. (Ps 6, 5.7-8)

Jésus est crucifié
10ème station

VOIX 1 Nous t’adorons, ô Christ, et nous te louons

TOUS Parce que par ta sainte croix tu as racheté le monde.

VOIX 2 Ils le crucifient, et ils partagent ses vêtements, en les tirant au sort pour savoir ce que chacun prendrait. Il était neuf heures quand ils le crucifièrent. L’inscription portant le motif de sa condamnation était ainsi libellé : « Le roi des Juifs. » Avec lui ils crucifient deux bandits, l’un à sa droite, l’autre à sa gauche. (Marc 15, 20.27)

Témoignage

VOIX 3 Plus de soixante-dix années se sont égrenées depuis les agressions ignobles sur ce petit garçon que j’étais. L’ignoble devait revenir à la surface et se présenter à nouveau face à moi ; son visage, son odeur et sa violence ne me quitteraient pas. Sa présence toujours aussi réelle, aussi physique, aussi insupportable. Il a fait de moi une tête brûlée. Un Indigne. Longtemps, longtemps, j’ai pensé l’avoir tué, anéanti, détruit … Mais il a continué son travail de sape, de minage, de destruction de ma vie à mon insu.

VOIX 1 Mon Dieu, mon Dieu pourquoi m’as-tu abandonné ?

TOUS Comme l’eau je m’écroule ;
tous mes membres se disloquent.
Mon cœur est pareil à la cire,
il fond dans mes entrailles.
Ma vigueur est devenue sèche comme un tesson,
la langue me colle aux mâchoires.
Tu me déposes dans la poussière de la mort.
Je peux compter mes os
des gens me voient, ils me regardent.
Ils se partagent mes vêtements
et tirent au sort mes habits.
Mais toi, Seigneur, ne reste pas si loin !
O ma force, à l’aide ! Fais vite ! (Ps 22 [21], 15-16.18-20)

Jésus promet son royaume au larron
11ème station

VOIX 1 Nous t’adorons, ô Christ, et nous te louons

TOUS Parce que par ta sainte croix tu as racheté le monde.

VOIX 2 L’un des malfaiteurs crucifiés l’insultait : « N’es-tu pas le Messie ? Sauve-toi toi-même et nous aussi ! » Mais l’autre le reprit en disant : « Tu n’as même pas la crainte de Dieu, toi qui subis la même peine ! Pour nous, c’est juste : nous recevons ce que nos actes ont mérité ; mais lui n’a rien fait de mal. » Et il disait : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ta royauté. » Jésus lui répondit : « En vérité, je te le dis, aujourd’hui, tu seras avec moi dans le paradis. » (Luc 23, 39 – 43).

Témoignage

VOIX 3 C’est un devoir fraternel, vis-à-vis des autres victimes. Des croyants ou de ceux qui ne le sont plus. Ma posture est altruiste et humaniste. Je le fais pour moi et me bats avec les démons qui me rattrapent. Il y a une semaine que je dors avec les plus grandes difficultés. Je suis hanté par beaucoup de choses qui se réactivent et je n’y peux rien, c’est ainsi. Néanmoins cela me paraissait essentiel, puis j’ai échangé avec une autre victime. Nous nous sommes soutenus mutuellement et il m’accompagne au moment où je vous parle. Nous sommes fraternels, comme deux frères de souffrance et d’espérance.

VOIX 1 Mon Dieu, mon Dieu pourquoi m’as-tu abandonné ?

TOUS Envoie ta lumière et ta vérité :
elles me guideront,
me feront parvenir à ta montagne sainte
et à tes demeures. (Ps 43 [42], 3

Jésus parle à sa mère et au disciple bien-aimé
12ème station

VOIX 1 Nous t’adorons, ô Christ, et nous te louons

TOUS Parce que par ta sainte croix tu as racheté le monde.

VOIX 2 Près de la croix de Jésus se tenait debout sa mère, la sœur de sa mère, Marie, femme de Clopas et Marie de Magdala. Voyant ainsi sa mère et près d’elle le disciple qu’il aimait, Jésus dit à sa mère : « Femme voici ton fils. » Il dit ensuite au disciple : « Voici ta mère. » Et depuis cette heure-là, le disciple le prit chez lui. (Jean 19, 25-29).

Témoignage

VOIX 3 Je joins alors mes parents, par téléphone et pas en direct car ils sont loin de moi, pour leur dire que j’ai décidé de parler. Je pensais que ça allait être une réaction de joie. Ma mère a eu une réaction de joie, mais mon père me dit : « Mais pourquoi tu vas remuer toute cette merde. » Pour lui, c’est inaudible, encore maintenant . . . Les victimes sont aussi les parents, ils ont un sentiment de trahison absolue, un sentiment de culpabilité à mon égard : « On a rien vu, on n’a rien fait. »

VOIX 1 Mon Dieu, mon Dieu pourquoi m’as-tu abandonné ?

TOUS Toi, tu m’as fait surgir du ventre de ma mère
et tu m’as mis en sécurité sur sa poitrine.
Dès la sortie du sein, je fus remis à toi,
dès le ventre de ma mère, mon Dieu, c’est toi.
Ne reste pas si loin,
Car le danger est proche
Et il n’y a pas d’aide. (Ps 22 [21], 2…12)

Jésus meurt sur la croix
13ème station

VOIX 1 Nous t’adorons, ô Christ, et nous te louons

TOUS Parce que par ta sainte croix tu as racheté le monde.

VOIX 2 A midi, il y eut des ténèbres sur toute la terre jusqu’à trois heures. Et à trois heures, Jésus cria d’une voix forte, « Eloï, Eloï, pourquoi m’as-tu abandonné ? » Certains de ceux qui étaient là disaient, en l’entendant : « Voilà qu’il appelle Elie ! Quelqu’un courut, emplit une éponge de vinaigre et, la fixant au bout d’un roseau, il lui présenta à bore en disant : « Attendez, voyons si Elie va venir le descendre de là. » Mais, poussant un grand cri, Jésus expira. (Marc 15, 33-37).

Témoignage

VOIX 3 Pour mon enterrement, je ne veux pas aller à l’église,
trop de mauvais souvenirs d’un sale curé, il m’a violé
toute mon enfance.

Ma vie est foutue depuis longtemps. Ne cherchez pas de photo
de moi, je n’en ai pas, je me suis toujours caché, je me sens sale.
Je n’ai confiance en personne pour quoi que ce soit.

Il est 6 h 30 du matin, le dimanche 20 juin 2004.
J’ai rendez-vous avec la mort.

VOIX 1 Mon Dieu, mon Dieu pourquoi m’as-tu abandonné ?

TOUS Pitié Seigneur ! Je suis en détresse :
le chagrin me ronge les yeux,
la gorge et le ventre.
Ma vie s’achève dans la tristesse,
mes années dans les gémissements …

Je fais peur à mes intimes :
s’ils me voient dehors, ils fuient.

On m’oublie, tel un mort effacé des mémoires,
je ne suis plus qu’un débris. (Ps 31 [30], 10-13)

Jésus est mis au tombeau
14ème station

VOIX 1 Nous t’adorons, ô Christ, et nous te louons

TOUS Parce que par ta sainte croix tu as racheté le monde.

VOIX 2 Et renseigné par le centurion, il permit à Joseph de prendre le cadavre. Après avoir acheté un linceul, Joseph descendit Jésus de la croix et l’enroula dans le linceul. Il le déposa dans une tombe qui était creusée dans le rocher et il roula une pierre à l’entrée du tombeau. (Marc 15, 45-46).

Témoignage

VOIX 3 J’avais 5 ans et tu en avais 50.
Tu m’as tout pris.
Tu m’as volé ma vie.
Tu m’as détruite.

Tu as détruit ma vie la première fois que tu m’as violée.
Je suis devenue étrangère à moi-même
pour pouvoir survivre sans affect, sans émotion.

Je suis une morte vivante pour la vie.

VOIX 1 Mon Dieu, mon Dieu pourquoi m’as-tu abandonné ?

TOUS Seigneur, j’ai fait appel à toi ;
j’ai supplié le Seigneur :
« Que gagnes-tu à mon sang
et à ma descente dans la fosse ?
La poussière peut-elle te rendre grâce ?
Proclame-t-elle ta fidélité ?
Écoute, Seigneur ! par pitié !
Seigneur, sois mon aide ! »

(Ps 30 [29], 9-11)

Jésus le crucifié est ressuscité
15ème station

VOIX 1 Nous t’adorons, ô Christ, et nous te louons

TOUS Parce que par ta sainte croix tu as racheté le monde.

VOIX 2 Ressuscité le matin du premier jour de la semaine, Jésus apparut d’abord à Marie de Magdala, dont il avait chassé sept démons. Celle-ci partit l’annoncer à ceux qui avaient été avec lui et qui étaient dans le deuil et les pleurs. Mais, entendant dire qu’il vivait et qu’elle l’avait vu, ceux-ci ne la crurent pas. (Marc 16, 9-11).

Témoignage

VOIX 3 Je voulais juste vous adresser ce petit mot d’encouragement pour vous dire combien votre écoute, votre confiance, votre intérêt, votre compréhension étaient source d’apaisement et rassurants pour moi, mais sans doute pour nous tous qui avons eu tant de difficultés à trouver une écoute bienveillante et constructive …Vous avez su faire renaître la confiance et le dialogue sur une terre desséchée et totalement épuisée … En cela, au milieu des difficultés que la commission doit traverser et je n’ose imaginer l’ampleur, vous réussissez l’impossible : transformer la souffrance en espérance.

VOIX 1 Mon Dieu, mon Dieu pourquoi m’as-tu abandonné ?

TOUS Reviens, Seigneur ! Jusqu’à quand ?
Ravise-toi en faveur de tes serviteurs. ;
Dès le matin, rassasie-nous de ta fidélité,
et nous crierons de joie nos jours durant.
Rends-nous en joie les jours de châtiment,
les années où nous avons vu le malheur.
Que ton action soit visible pour tes serviteurs,
et ta splendeur pour leurs fils !
Que la douceur du Seigneur notre Dieu soit sur nous ! (Ps 90 [89],13-17)

36 groupes pour vivre l’Église

36 groupes présentées lors de la messe dominicale du 3 octobre 2021 à 11h00

Caritatif / Services

  • TIBÉRIADE (lieu d’écoute des personnes fragilisées par la solitude ou la maladie)
  • MARAUDES (rencontres et aides de personne dans la rue)
  • HIVER SOLIDAIRE (accueillir et héberger des personnes de la rue dans notre paroisse)
  • LES MARTHE SOURIANTES (service ménage de l’église)
  • EDEN – ART FLORALE LITURGIQUE ( décoration florale dans l’église)
  • JRS WELCOME (service réfugiés)
  • AMITIÉS MALADES (apporter la communion et visiter personnes âgées ou malades)
  • RCI – CIMADE (service des migrants)
  • POINT RENCONTRE (accueillir dans notre église)

Formation / Partage

  • PARCOURS RE-DÉCOUVERTE (redécouvrir l’essentiel de la foi chrétienne)
  • SOUS LE FIGUIER (groupe biblique : évangile de Marc)
  • FRATELLI TUTTI, TOUS FRÈRES (groupe de lecture et de partage autour de l’encyclique)
  • A.C.O. (Action Catholique Ouvrière, groupe de partage)
  • M.C.R. (Mouvement Chrétien des Retraités, groupe de partage)
  • LA PIERRE D’ANGLE (Fraternités entre personnes du quart-monde et d’autres qui les rejoignent)
  • L’ÉCOLOGIE INTÉGRALE (groupe de formation, de partage et d’action sur la question écologique)
  • GROUPE JEUNES COUPLES (groupe de partage)

Pole jeunesse

  • SCOUTS ET GUIDES DE France (pour les enfants de 8 a 14 ans)
  • GROUPE 18-35 ANS(fraternité, prière, formation et partage)
  • SJB CLUB (patronage mercredi après-midi)
  • AUMONERIE (collégiens et Lycéens, grandir dans la foi et préparer un sacrement)
  • MAGNITICAT/BENEDICTUS (servants d’autel et servantes d’assemblées)
  • EVEIL A LA FOI (pour les enfants de 4 à 6 ans)
  • LITURGIE DE LA PAROLE (a la messe du dimanche matin pour les 3 à 8 ans)

Sacrements / Liturgie

  • BAPTÊME (préparer votre enfant au baptême par deux rencontres)
  • MARIAGE (6 mois de préparation avec deux couples et un prêtre)
  • OBSÈQUES (accompagner nos proche dans l’espérance)
  • CONFIRMATIONS ADULTES (pour devenir adulte dans la foi)
  • GROUPE DE LECTEURS (Lire la Parole de Dieu au cours de la messe)
  • CATÉCHUMÉNAT (se préparer à recevoir te baptême ou la première communion)

Prière

  • CHAPELET (groupe de prière du chapelet)
  • BÉTHANIE (groupe d’oraison)
  • CÉNACLE (groupe de louange)
  • VOIX DU JOURDAIN (chorale, messe du dimanche matin de temps en temps)
  • LES VOIX LIÉES (chorale, messe du dimanche soir)
  • LA CHORALE PAROSSAU (messe du dimanche matin de temps en temps)

Bientôt vous sera présenter comment les joindre, comment les rejoindre. Ils vous attendent, ils on besoin de vous.

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